TEST | Song of the Deep sur PS4

Song of the Deep

Inutile de présenter Insomniac Games, le studio indépendant à l’origine des Spyro ou encore Ratchet & Clank (dont le dernier sorti sur PS4). Mais, en 2016, les développeurs nous réservent encore quelques surprises et collaborent avec Game Trust sur un nouveau jeu intitulé Song of The Deep. Et si le studio a déjà fait ses preuves auprès du grand public, il s’attaque aujourd’hui à des jeux d’une autre catégorie, et tente de se démarquer de titres du même genre tel que Limbo, Unravel ou le prochain Fe présenté à l’E3 2016. Ainsi, Song of the Deep se rapproche des jeux de genre metroidvania et nous plonge dans une aventure sous-marine fantastique.

Papaoutai ou papa où t’es ?

L’histoire commence avec la présentation d’une petite fille nommée Merryn et de son père pêcheur qui lui contait des récits fantastiques sur les Meeriens, une population sous-marine. Un jour, alors que la petite fille attendait patiemment à la fenêtre de sa chambre, son père ne revint pas et fut porté disparu en pleine mer. En plein désespoir, elle décida de construire un sous-marin pour partir à sa recherche. Et même si l’histoire est un peu bateau ou tout droit sortie d’un cliché, on se laisse accompagner par Merryn dans son aventure fantastique à la découverte des fonds océaniques.

Song of the Deep

USS Merryn

Et pour les explorer, quoi de mieux qu’un sous-marin construit des petites mains de notre héroïne. Un véhicule qui vous permettra de vous glisser dans chaque recoin ainsi que de combattre les courants océaniques. En effet, les premiers obstacles seront d’abord l’environnement, les abords, les parois des fonds marins et également des courants, plus ou moins rapides, qui orienteront votre parcours dans ce labyrinthe des profondeurs abyssales.

Song of the Deep

En effet, la carte est assez grande et divisée en zones. Si vous vous sentez à l’étroit dans certains couloirs, pas d’inquiétude, puisque vous déboucherez sur des espaces assez grands afin d’explorer tous les lieux et trésors cachés. Bien sûr, ce monde aquatique renferme de nombreux coffres et il faudra revenir sur vos pas pour débloquer certains trophées cachés. Pour éviter tout effet soporifique dans votre quête, ou de faire constamment des allers-retours entre chaque zone, les développeurs ont mis en place des portails qui fonctionnent comme des raccourcis afin de déplacer votre vaisseau.

Song of the Deep

Merryn, la mère des Léviathans

Mais sur son chemin, Merryn rencontrera de nombreux ennemis. Pas d’inquiétude pour elle, qui pourra esquiver ces monstres marins en attendant d’acquérir des armes, des grappins ou des turbos pour son vaisseau. Bien évidemment, cette petite fille courageuse fera aussi de belles rencontres avec notamment les Meeriens, sorte de sirènes protectrices de cette Atlantide perdue. En plus de ces créatures, la jeune fille fera la connaissance d’un Bernard l’Hermite ou même d’un petit Léviathan qui l’aidera à se guider vers son père.

Song of the Deep

Merryn, une sacrée capitaine !

À travers Song of the Deep, Insomniac Games se détache légèrement des jeux de type metroidvania. En effet, le gameplay est travaillé soigneusement, proposant ainsi des trajectoires différentes, rendant la manipulation de ce petit sous-marin assez souple et dynamique. Mais ce qui rend Song of The Deep plutôt original est l’ajout d’une troisième vue du vaisseau. Ainsi, le gameplay n’est pas seulement linéaire (gauche, droite, haut, bas), mais devient aussi dynamique à quelques moments avec cette nouvelle vue 3D.

En plus d’une jouabilté simple et efficace, l’interface est de qualité. Peu invasive sur l’écran, il n’est question que d’une jauge d’énergie et de santé qui entoure le portrait de Merryn. Ainsi, la petite fille réagit en fonction des rencontres ou lorsque vous êtes attaqué voire même quand vous vous soignez. Positionnée en bas à gauche de l’écran, l’interface vous permet de contempler sans gêne les fonds océaniques.

Song of the Deep

Un murmure à l’oreille de Merryn ?

Song of The Deep se dote de deux qualités pour agrémenter ce récit fantastique. La narration qui mêle des images avec un graphisme style BD et qui intervient à certaines étapes du jeu. En plus de ces moments de pause, une voix off, qui fonctionne comme un narrateur, accompagnera Merryn tout au long de votre aventure marine, et contrairement aux images, ces dialogues sont plus présents et interviennent plus fréquemment dans l’aventure. Dans un timbre de voix qui colle parfaitement au récit, elle permet de rappeler les objectifs ou encore de présenter certains personnages rencontrés dans votre périple. En plus de cette voix off, l’univers fantastique de Song of the Deep est renforcé par une bande son qui colle parfaitement à l’ambiance recherchée. Sur une mélodie douce, viennent s’ajuster la voix off et les quelques bruitages du sous-marin.

Song of the Deep

Merryn, une courageuse combattante !

Dans votre exploration, le sous-marin pourra être boosté, amélioré et équipé d’un grappin ainsi que de roquettes explosives. Des équipements qui seront débloqués après chaque boss ou même achetés grâce à votre marchand et ami Bernard l’Hermite. Et si lors de votre exploration on peut ressentir une certaine frustration face à certains coffres, il faudra prendre son mal en patience pour y accéder en débloquant les différents équipements.

Merryn n’a pas dit son dernier mot cependant, puisqu’elle pourra s’extirper de son vaisseau. Sa combinaison subaquatique lui permettra de naviguer et de débloquer des pièces mais aussi des trésors. Un petit détail qui tue et apporte une nouvelle perspective, car même à cette échelle, le visuel est soigné avec un graphisme travaillé où l’on reconnait bien les traits du personnage principal.

Song of the Deep

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