Enfin sorti après des mois et des mois d’attente, le Battle Royale, intitulé Firestorm, de Battlefield V est enfin arrivé sur les serveurs du jeu. Dès le premier jour de lancement, les joueurs étaient bel et bien présents au rendez-vous, ainsi que la rédaction qui en profite pour vous donner notre ressenti sur ce nouveau mode de jeu.
Test réalisé grâce à la version numérique fournie par l’éditeur lors de la sortie du jeu
► Retrouvez notre test de Battlefield V à cette adresse
Le Battle Royale façon EA
C’est bien la première fois qu’Electronic Arts décide d’implanter un mode de jeu tout à fait original qui ne fait pas partie de l’ADN même de la licence de Battlefield, suite au succès phénoménal du Battle Royale (Fortnite Battle Royale, PlayerUnknown’s Battlegrounds, Apex Legends et bien d’autres). Dans Firestorm, il n’y a pas 100 joueurs, mais bien 64 qui se voient parachutés sur une carte plutôt grande et offrant plusieurs environnements, et surtout de beaux no man’s land dans lesquels le danger peut arriver de nulle part. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de gaz, mais d’une tempête de feu (pour respecter le nom de ce mode) qui poussera les joueurs à se rapprocher les uns des autres, en se dirigeant vers les zones de sécurité. Mais avant tout, vous connaissez la chanson : il faudra looter, c’est-à-dire s’équiper d’armes et d’équipements pour espérer survivre le plus longtemps possible.
Concernant les armes, on retrouve celles faisant partie de l’arsenal principal disponible dans Battlefield V : des fusils à pompe, des mitraillettes, des fusils de précision etc. Elles sont reparties selon un code couleur assez simple. Le vert pour commun, bleu pour rare, et rose pour les plus puissantes. Bien souvent, les armes de couleur rose proposent moins de recul et un viseur, pour la plupart. Elles sont donc vraiment intéressantes à jouer et poussent les joueurs à continuer leur exploration pour les looter. Évidemment, chaque arme nécessite son propre type de munitions, que l’on peut trouver un peu partout. Sans oublier également, des plaques de blindage pour avoir un bouclier et des sacs à dos afin d’augmenter l’espace de stockage pour votre inventaire. Par ailleurs, certains colis seront parachutés aux quatre coins de la carte. Ça en fait des choses à faire, n’est-ce pas ?
Si les mécanismes mêmes du Battle Royale, tel qu’on le connaît, sont vraiment respectés dans Firestorm, Electronic Arts a décidé d’ajouter quelques éléments. On pense notamment aux véhicules, allant de l’hélicoptère, au tank, présents sur la carte. En ce qui concerne le tank, il faudra par exemple trouver un bunker et l’ouvrir manuellement grâce à une manivelle (ce qui déclenche une alarme, prévenant vos ennemis) pendant un long moment, avant de monter dans le véhicule. Ces moyens de locomotion sont principalement là pour aider les joueurs à parcourir de longues distances plus ou moins rapidement. Mais ils pourront devenir une véritable plaie in-game, si certains s’amusent à spammer le tank pour tuer tous les joueurs, qui se retrouveront littéralement sans défense face à la puissance de feu du véhicule. Cela ne semble pas être une merveilleuse idée, d’autant plus, qu’en vérifiant souvent les zones de sécurité, vous pourrez vous y diriger rapidement et dès le démarrage du compteur indiquant le déplacement de la tempête de feu.
Mention spéciale à la hitbox qui est toujours aussi bonne et qui fait des merveilles, si vous êtes un tant soit peu habitué à la licence : il suffit de quelques balles, avec de la précision, pour tuer son adversaire. Et ce malgré le blindage. On est loin de la rafale et des deux chargeurs demandés, pour tuer un ennemi, dans Call Of Duty Black Ops IIII : Blackout. Et ça, ça fait plaisir ! Cela rend votre vie vraiment très précieuse, et ça a le don d’ajouter du piment à votre partie, dans laquelle il faudra se montrer très méticuleux et précautionneux, que ce soit dans vos déplacements, le choix de vos armes et votre approche du prochain combat.
Hear & See
Autre petit point qui mérite d’être souligné concernant Firestorm. Comme sur le jeu de base, la spatialisation du son laisse un tout petit peu à désirer, surtout si vous êtes habitués à avoir de la qualité sur cet aspect, comme dans Rainbow Six Siege et PlayerUnknown’s Battlegounds. D’un autre côté, en courant et en marchant, vous ferez énormément de bruit. C’est parfois très stressant. Ce qui signifie également que les joueurs adversaires feront tout autant de bruit en se déplaçant, vous aidant ainsi à les repérer plus facilement. Le traitement du son fait par Electronic Arts est donc à double tranchant : bénéfique pour traquer vos adversaires, mais cela peut vite se retourner contre vous.
Au sujet des graphismes, on remarque tout de même un downgrade plutôt important puisque les textures semblent beaucoup moins travaillées. Il suffit de regarder des caisses métalliques, disposées ci et là, pour vite s’en rendre compte. Cela est notable sur certains détails, mais on ne peut s’empêcher de les voir. Les bâtiments sont quant à eux bien détaillés et traités visuellement, même si beaucoup d’entre eux se ressemblent fortement sur la carte. Heureusement que les paysages restent sublimes. Et le contraste entre la neige et le feu (Firestorm oblige) est vraiment incroyable à l’écran. On comprend très bien ce downgrade au vu des performances nécessaires pour proposer une carte aussi ouverte et les paramètres exigés de ce mode de jeu, mais ça reste dommage. On est habitué à mieux de la part d’EA…
Verdict : Conquis à moitié !
Pour finir, on peut dire qu’Electronic Arts a le mérite de proposer un nouveau mode de jeu tout à fait intéressant pour les joueurs aimant le Battle Royale, en le mélangeant à l’ADN même de la licence Battlefield. Bien que les modes de jeu déjà proposés dans ce cinquième opus suffisent amplement pour apprécier le titre. Il semblerait, selon nous, que Firestorm arrive beaucoup trop tard, d’autant plus que la bombe Apex Legends a déjà conquis le coeur de nombreux joueurs oscillant déjà entre le titre de Respawn Entertainment et celui d’Epic Games.
Laisser un commentaire