Nos impressions sur Destiny : Les ténèbres souterraines

Alors que Destiny a très largement réussi son arrivée sur le territoire des consoles comme le laissait présager de nombreux avis, sa première extension aura su se faire attendre. Vous en aviez assez de refaire inlassablement les mêmes assauts ? Les raids n’ont plus aucun secret pour vous ? Atteindre le niveau 30 ne fut qu’une simple formalité ? Alors ce DLC est pour vous ! Enfin… Presque.

Si vous avez joué à Destiny, vous vous souvenez probablement de cette fin un peu abrupte qui nous a tous laissé sur notre faim. Fort heureusement, l’histoire de Destiny était loin d’être finie pour autant. Il fallait juste s’armer d’un peu de patience et d’une vingtaine d’euros sonnants et trébuchants afin de découvrir la suite de cette épopée épique qui n’est pas sans rappeler de grands classiques de la science-fiction. Et si au début, le retour dans l’univers de Destiny nous propulse une fois de plus dans les étoiles, force est de constater que l’atterrissage est relativement rude. Commençons déjà par une présentation en bonne et due forme du contenu proposé par cette extension. Elle nous propose de découvrir trois nouvelles missions inédites, trois nouvelles maps pour l’épreuve, Deux nouveaux assauts (Dont un en exclusivité temporaire sur PlayStation), un nouveau raid, la possibilité d’augmenter jusqu’à 32 son niveau de lumière et de nouveaux objets d’équipement. Sur le papier, ce DLC a les atouts pour faire envie.

Et pourtant, on s’aperçoit bien vite que ce DLC est très limité. Tout d’abord les nouvelles missions du mode histoire sont vraiment sympathiques et toujours aussi bien mises en scène (Quoi de mieux que d’affronter des hordes d’ennemis sur fond de symphonie épique ? ) mais se bouclent bien trop rapidement. Le personnage d’Eris Morn aurait pourtant gagné à être plus développé, et le principal défaut de Destiny ressort une fois de plus avec Les ténèbres souterraines : Le scénario est beaucoup trop en retrait et s’achève trop rapidement. On aurait aimé plus de missions en rapport avec l’histoire qui tourne autour de la légende de Destiny. Finalement, Eris Morn sera très vite oubliée, puisqu’en dehors des quelques objets qu’elle propose et des contrats qui ont le mérite d’être un peu plus corsés que ceux que l’on avait l’habitude de remplir, elle ne servira plus à grand chose. Pour l’instant du moins.

Si les assauts sont toujours sympathiques à faire entre amis, proposant une alternative de choix face aux précédents assauts que l’on a déjà tous retourné dans tous les sens, le véritable défi vient du Raid qui apportera un véritable challenge pour les joueurs lvl 30 qui pensent pouvoir se défaire de Cropta un peu trop facilement. Il faudra une sacré dose de persévérance pour y venir à bout, ainsi qu’un arsenal de qualité, sans quoi la victoire sera loin d’être gagnée. En parlant d’équipement, ce DLC vous permettra de looter et d’acheter de nouvelles armes et items, sans pour autant pénaliser les joueurs qui n’auraient pas de quoi investir dans Les ténèbres souterraines. Ces armes ont néanmoins un niveau de lumière plus élevé que les autres, ce qui leur procure un bonus non négligeable. Enfin, l’épreuve se voit pourvue de 3 nouvelles maps qui sont tirées d’environnements déjà connus, mais qui permettent de relancer l’intérêt car ce mode souffre d’un nombre de cartes trop réduites.

Verdict :

Non, cette extension de Destiny n’est pas mauvaise. Le contenu est de qualité, et mieux encore, il donne clairement envie de se replonger dans l’univers de nos gardiens. Il est cependant en quantité trop peu élevée pour justifier les 20€ demandés et c’est probablement la raison pour laquelle on le conseillera à ceux qui sont particulièrement en manque de nouveaux horizons dans le dernier bébé de Bungie. On espère que les développeurs sauront vite nous proposer de nouveaux environnements car si Destiny ne lasse pas encore malgré un contenu trop faible, cela ne saurait tarder. Il est primordial que les prochains DLC apportent des nouveautés plus conséquentes pour ne pas tuer un jeu qui a pourtant encore de belles heures devant lui.