Parmi les nombreux portages qu’a connu la PlayStation 4, il en existe certains dont on se souviendra et d’autres non. Nous pouvons notamment citer l’excellent The Last of Us: Remastered ou le sombre Metro Redux. Ces derniers ont su se démarquer de la concurrence non seulement pour leur refonte graphique, mais également pour l’amélioration notable de leur gameplay. Mais alors, peut-on considérer que Borderlands: The Handsome Collection a emprunté ce chemin vertueux ou s’est-il finalement perdu dans la stratosphère ? Réponse ici, dans notre test du jour !
Non d’un prépuce !
2K Games et Gear Box ont eux aussi décidé de surfer sur la vague du recyclage de licences des générations précédentes. Tout ceci nous amène donc à ce Borderlands: The Handsome Collection, regroupant Borderlands 2 et Borderlands: The Pre-Sequel. Premier point relativement décevant à mentionner : l’absence pure et simple du premier épisode de la franchise, qui aurait sans doute permis à de nombreux néophytes de mieux appréhender l’environnement riche et farfelu qui les entoure, les obligeant sans nul doute à devoir explorer le web en quête de savoir (ou à acquérir le premier opus pour quelques deniers).
Retenons que Borderlands 2 (datant de 2012) se déroule 5 ans après les événements du premier opus. Le Beau Jack, le principal antagoniste, ayant repris les rênes d’Hyperion Corporation, s’auto-proclame alors dictateur de la planète Pandora, allant même jusqu’à priver cette dernière de lumière. Incarnez l’un des 4 chasseurs Vault dont la mission consiste à éliminer ce fou furieux (tout en remplissant quelques quêtes annexes en chemin).
Borderlands: The Pre-Sequel est quant à lui une sorte de spin-off (sorti le 17 octobre 2014) – situé entre Borderlands 1 et Borderlands 2 – relatant la montée en puissance du Beau Jack et s’achevant par sa transformation en tyran impitoyable. Soyez témoins de l’ascension fulgurante de l’Hyperion Corporation et participez à son développement. Tout un programme donc, pour un jeu charmant à l’univers atypique. Attention, ce titre est dangereusement humoristique !
Ça va faire mal !
Personne ne pourra le nier : Borderlands est une franchise unique en son genre. Si l’on peut lui trouver quelques ressemblances avec XIII d’un point de vue esthétique et Mad Max pour certains décors et véhicules, force est de constater que le titre développé par Gear Box n’a pas son pareil.
Car il est vrai que l’une des principales forces de cette licence réside dans son univers artistique. Les graphismes sont travaillés et les textures maîtrisées, même si l’on regrette par moment une redondance (c’est essentiellement le cas dans Borderlands 2) tant dans la variété des décors que dans sa richesse (bâtiments, débris de véhicules…). Ce côté cartoon / dessin apporte du cachet à un titre déjà quelque peu daté, pour Borderlands 2 du moins, qui retrouve finalement une seconde jeunesse sur consoles de nouvelle génération (1080p et 60 fps), ce qui devrait plaire aux novices comme aux fans de la série.
Côté ambiance sonore, là encore, cette compilation régale. Dès l’introduction, on est absorbé par une bande son aux influences Funk-Pop-Rock-Métal de toute beauté. On prendrait presque plaisir à s’arrêter un instant en pleine mission pour admirer le décor, les mains sur le volant et le casque sur les oreilles.
L’humour sera bien évidemment au rendez-vous, avec au programme des punchlines et autres dialogues totalement décalés qui rendront « nostalgeek » les adeptes de Borderlands, et plairont aux non-initiés. Notons notamment le célèbre « Non d’un prépuce ! » qui, après environ 20 minutes de jeu, annonce déjà le tempo ! Les principaux personnages sont des plus charismatiques, à l’instar du génial Beau Jack qui est aussi drôle que cinglé.
Je suis le roi du monde
Est-il nécessaire de rappeler que Borderlands est un FPS ? Probablement pas, mais voilà qui est fait. Dès le début de l’aventure, plusieurs personnages sont mis à votre disposition, possédant chacun des techniques et des caractéristiques qui leurs sont propres.
Conseil de l’expert : Prenez un instant pour choisir votre personnage, en fonction de son design et des techniques qui lui sont assignés. De notre côté, nous avons opté pour une approche plus furtive et centrée sur le combat à distance (Equipement : Fusil de Sniper + Revolver – Arbre de talent spécialisé dans l’amélioration des coups critiques, du dégât des armes à feu). Ainsi, il est possible d’avoir une vision globale de l’environnement, nous permettant ainsi de mieux appréhender chaque future situation.
Chaque affrontement rempli votre jauge d’expérience qui, une fois le seuil critique atteint, vous fait passer au niveau supérieur. Les points obtenus peuvent donc, à la manière d’un RPG, être dépensés dans l’une des 3 branches de votre arbre de talent, et ainsi affiner votre façon de jouer. Choisissez de suivre le cours de l’aventure ou faites un crochet par l’une des quêtes annexes. Nous concernant, ces dernières ne nous ont pas paru suffisamment pertinentes pour que l’on s’y attarde. En revanche, elles contribuent à la durée de vie du titre qui s’en voit décuplée.
De la même manière, les coups critiques et défis remportés améliorent votre niveau de « Brutasse », vous octroyant des pièces à dépenser en améliorations statistiques.
Récoltez divers objets sur votre chemin et améliorez/personnalisez votre armement au fil de l’aventure. Il en va de même pour les véhicules, dont on peut customiser l’apparence et même l’arsenal. Les anciens se rappelleront de la possibilité d’acheter santé, munitions et autres équipements dans des espèces de distributeurs de boissons galactiques.
Rien de véritablement innovant donc, les principales nouveautés étant principalement focalisées sur le système de transfert de personnages des versions antérieures vers les versions nouvelle génération, ainsi que la possibilité de jouer à 4 en écran splitté ou en ligne. Il vous faudra donc prévoir une télé gigantesque si vous souhaitez profiter d’une expérience optimale en local.
Verdict : 7/10
Borderlands: The Handsome Collection se présente, sur consoles de nouvelle génération, comme une alternative intéressante pour les néophytes de la franchise. L’absence du premier opus de la licence pourrait être un véritable frein à l’achat, tant pour les adeptes (qui souhaitent se remémorer l’intégralité de la série) que les novices (qui n’y ont jamais joué et qui risquent de ne pas comprendre toutes les subtilités qui en découlent)… Ainsi, s’il parviendra probablement à susciter une quelconque nostalgie chez ses plus fervents admirateurs, il n’en reste pas un moins un classique portage PS4 lifté pour l’occasion, et affublé d’un mode coopération local à 4 joueurs.
Nabu
3 avril 2015 at 20 h 40 minLe 60 FPS et l’amélioration graphique High des PC sont des plus agréable…
superobotaisen
4 avril 2015 at 17 h 34 minSerieux7 en durée de vie? Rien que le 2 à une durée juste énorme
énorme et le repas value juste exellent
Et faudrait aussi préciser que tout les documents sont compris ce qui rajoute encore beaucoup de heures de jeu et de un très bon rapport qapualutz prix
Jouer en 1080 permet de profiter d un meilleur niveau de détails pour les joueurs consoles ainsi que le60 pour la fluidité
Mathyzz
5 avril 2015 at 19 h 59 minJe pense que PS4France a voulu mettre une note sanction pour le fait que ce n’est qu’un portage, et sans Borderlands 1, et en plus vendu un peu cher je trouve (en mon humble opinion) mais la durée de vie je mettrais un 8 ou 9, il faut pas oublier que c’est un jeu axé RPG donc c’est considéré comme « la norme » qu’il ait une durée de vie assez longue…