Si Rocket League n’a pas alimenté outre mesure la rubrique « news » avant sa sortie la semaine dernière, l’engouement engendré par le bouche à oreille et les réseaux sociaux a intrigué et motivé nombre de joueurs à télécharger ce jeu. Comme le hasard est en plus bien fait, il se trouve qu’il est offert ce mois-ci aux abonnés PlayStation Plus. Un test qui s’adresse donc à ceux qui n’auraient pas encore fait la place nécessaire sur leur disque dur ou qui hésiteraient à s’abonner au PS+ pour éviter de débourser les 19.99€ demandés.
Un jeu complètement fou
Pour ceux qui ignorent totalement le concept, imaginez un peu le mélange d’un Need For Speed et d’un FIFA et vous obtenez Rocket League. Bon, on exagère un peu mais vous contrôlez effectivement des bolides avec lesquels vous devez jouer au football dans une arène complètement fermée. Et ce n’est pas tout puisque ceux qui connaissent verront peut être en Rocket League un gameplay aussi fun que celui de Mario Smash Football où il est parfois plus amusant de dégommer l’adversaire que de s’occuper du ballon. Nous savons qu’en lisant tout ça, le jeu peut paraître dingue mais c’est vraiment le cas !
Evidemment, il a fallu adapter les règles du football et les développeurs de Psyonix les ont tout simplement supprimé : pas de gardien, exit les fautes, les hors jeux ou les touches puisque le terrain est fermé. Au coup d’envoi, chaque joueur débute d’un point fixe différent alors que le ballon est délicatement posé au milieu du terrain. Tel un début de course, un compte à rebours vous invite donc à foncer le plus rapidement possible vers la grosse balle qui vous attend. Vous imaginez donc aisément le magnifique carambolage qui s’annonce avec des rebonds de partout. Un didacticiel très court mais efficace est nécessaire pour connaître les quelques touches, mais ce sera surtout l’enchaînement des matchs qui vous permettra de progresser, de mieux appréhender la balle et réduire le nombre de frappes « dans le vent ». Mais rassurez-vous, contrairement à FIFA, un beau raté en devient si drôle que le résultat importe peu au final. Accélération, Freinage, Frein à mains sont de la partie, mais ce n’est pas tout puisque le booster et les sauts sont certainement les éléments les plus importants du gameplay.
La réserve de boost se recharge en passant sur des power-ups disséminés sur le terrain. L’utilisation de ces accélérations permet ensuite de rouler plus vite évidemment, mais aussi de détruire les véhicules ennemis pour prendre un avantage numérique de quelques secondes. Concernant les sauts, il s’agit certainement du point le plus difficile à appréhender, puisque il est nécessaire d’avoir un timing parfait pour frapper un ballon qui rebondit. Il est même possible de diriger le saut et donc la frappe pour des reprises de volée ou des retournées qui vous donnent l’impression d’être en finale de la Champions League lorsqu’elles rentrent dans le but adverse.
Tellement fun à plusieurs
Comme on dit, plus on est de fous, plus on rit et cela se vérifie aisément sur Rocket League. Divers modes de jeux sont proposés : solo, multi local jusque 4 en écran splitté ou multi en ligne jusqu’à 8. Victime de son succès, Rocket League a encore aujourd’hui régulièrement de gros problèmes de serveurs et les modes Saison et Exhibition s’avèrent idéales pour passer le temps, progresser et surtout améliorer visuellement son bolide. Car oui, pas de triche ici et peu importe le véhicule choisi, ils possèdent apparemment tous les mêmes caractéristiques de vitesse et seul le design change. A vous ensuite de le personnaliser de façon complètement folle. Pour chaque véhicule, Il est en effet possible de choisir la variation de la couleur, la casquette posée sur son toit, les stickers, le petit drapeau ou encore ce qui sort de votre pot d’échappement ! Malgré les différents niveaux de difficulté, le mode hors ligne en solo sera néanmoins vite lassant, la faute à une intelligence artificielle très inégale entre vos coéquipiers. Ces derniers marqueront un peu trop régulièrement dans votre camp, et vos adversaires sembleront en supériorité numérique tant ils jouent parfaitement à certains moments. Le mode exhibition jusqu’à 4 en local promet de jolis fous rires et s’avère parfait pour une soirée entre amis.
Concernant le online, il commence seulement maintenant à être correctement jouable lorsque le matchmaking fonctionne et il est encore plus plaisant à arpenter. 5 minutes par match, seul le nombre de joueurs diffère selon vos préférences : de un contre un, à 4 contre 4 au maximum. Deux types de parties quand même puisque certaines sont classées et d’autres non. L’occasion de parler également de la certification eSport obtenue par le jeu qui promet des matchs endiablés.
Verdict : 8.5/10
Alors qu’il n’est pas rare de voir un jeu nous faire de l’œil avant sa sortie, pour ensuite de nous décevoir après quelques heures de jeu, Rocket League est une véritable surprise et un réel coup de cœur pour plusieurs d’entre nous à la rédaction. Tout n’est pas parfait évidemment : les graphismes ne sont pas bluffants, on notera un manque de variété parmi les modes de jeu, une gestion des replays plus aboutie aurait été appréciée. Mais le jeu est tellement fun et réussi qu’il serait dommage de s’arrêter à ces points noirs. Néanmoins, ceux qui ne possèdent pas d’abonnement PlayStation Plus pourraient très vite regretter les 19.99€ à dépenser sans pouvoir jouer en ligne.
Vidéo de gameplay d’une partie online à 3 vs 3
Solid
14 juillet 2015 at 9 h 20 minLe meilleur jeu en ligne en multijoueur actuel et de loin!
tje dude
14 juillet 2015 at 21 h 31 minsauf qu il fait chauffer la ps4
Flostyle
17 juillet 2015 at 14 h 27 minOuai je croyais que ma Ps4 avait des soucis mais apparemment je ne suis pas le seul quand j’y joue elle chauffe mais ça reste correct mais elle souffle énormement.
Solid
17 juillet 2015 at 17 h 40 minMoi aussi et cela n’empêche pas de jouer bien au contraire je suis déjà niveau 21 sans problèmes donc tout va bien.
sylvain tremblay
12 décembre 2015 at 2 h 39 minc’est un des meilleurs jeu sorti gratuit sur le Playstation plus