A trois semaines de sa sortie, le gros morceau de la Switch pour le mois de juillet, Splatoon 2, s’est laissé approcher lors d’un événement presse organisé par Nintendo. Nous y étions, nous y avons joué et nous avons eu énormément de difficulté à lâcher la manette.
Sans grande surprise, Splatoon 2 est évidemment la suite de Splatoon, très bon jeu de tir rafraîchissant sorti sur WiiU en mai 2015. Destiné exclusivement à la Nintendo Switch, ce nouvel épisode a la dure mission de devoir convaincre deux publics : les fans du premier opus en quête d’un nouvel épisode apportant son lot de nouveautés et les joueurs Switch qui n’ont pas connu le jeu de base sur WiiU. La surprise n’est plus de mise et le jeu va avoir fort à faire pour nous épater comme le premier en son temps. Pari réussi ?
Un multijoueur compétitif toujours aussi convaincant
Deux modes de jeu étaient disponibles à l’événement Nintendo Paris : le multijoueur compétitif classique et le nouveau mode coop Salmon Run. Entamons cette preview par celui sur lequel nous avons passé le plus de temps : le multi compétitif et son classique mode Turf war.
Comme dans le premier opus, il s’agit toujours d’un duel entre deux équipes de 4, l’objectif étant de recouvrir un maximum de terrain sur la map avec la couleur de son équipe. Si dans le fond ce mode n’a absolument pas changé, quelques nouveautés bienvenues n’ont pas échappé à notre œil expert. La première, c’est l’amélioration graphique du jeu. Si elle était peu visible (voir invisible) sur les trailers du jeu il faut avouer qu’elle est notable et qu’elle fait du bien. Les modèles des personnages ou du décor sont plus fins, le rendu global est plus lisse et renvoie l’image d’un jeu propre, qui n’a fait aucun compromis entre une direction artistique cartoon assumée et une lisibilité à toute épreuve.
La seconde grosse nouveauté que nous avons décelée ne se situe pas dans le déroulement de la partie mais bien dans sa préparation. Alors qu’il fallait préparer l’arsenal de son inkling dans le hub principal dans le premier opus, il est désormais possible de changer d’armes et de costume avant chaque partie. Alors que nous attendions tranquillement nos camarades, nous pouvions, d’une simple pression sur une touche, accéder à un menu rempli d’armes à équiper, dont certaines qui n’étaient pas présentes dans le premier opus. En termes de sensations, c’est du Splatoon. Les parties sont courtes, dynamiques et il est très difficile de lâcher la manette. Il se passe constamment quelque chose, aucun temps mort et après chaque fin de partie, il nous tarde d’en lancer une autre.
On a fumé du saumon
Dévoilé il y a quelques mois maintenant, le mode Salmon Run était jouable, et à 4 en mode portable. S’il fallait rapidement résumer ce mode, disons que c’est un équivalent d’un mode Horde dans Gears of War ou plus vulgairement du mode Zombie de Call of Duty. La session comporte 4 joueurs qui doivent se serrer les coudes afin d’exterminer les vagues de saumons qui leur foncent dessus. Heureusement, le mode de jeu est un peu plus subtil que ça et se différencie grâce au système d’oeufs.
Comme dans n’importe quel mode de ce type, les ennemis arrivent par vague. A leur élimination, certains laissent des oeufs qu’il va falloir récupérer et ramener jusqu’à une cage, qui les validera. Pour remporter une manche, il faut donc éliminer tous les ennemis sans oublier de ramener un minimum d’oeufs, le nombre étant noté en haut à gauche de l’ATH. Nous ne le savions pas à notre première partie et malgré le fait que nous ayons éliminé tous les ennemis, le manque d’oeufs nous a fait tout recommencer de zéro.
Il faudra donc bien s’organiser pour ses parties, que l’on espère plus longues que lors de cette démo, où tout s’arrêtait au bout de 3 manches. A voir également si, comme pour le multijoueur compétitif, du contenu gratuit sera ajouté tout au long de la vie du jeu. Concernant le mode portable, il s’adapte très bien à la jouabilité de Splatoon et de nombreux confrères journalistes confessaient préférer ce mode là au mode TV.
Verdict
A trois semaines de sa sortie, Splatoon 2 n’a pas eu à faire énormément d’efforts pour nous confirmer ses qualités. Une petite session en mode Salmon Run et trois autres sur le multi compétitif (oui parce que nous y sommes revenu deux fois) nous ont suffi. Si nous ne trouvons absolument rien à redire concernant son gameplay et son aspect graphique, c’est sur le contenu que nous émettons quelques réserves. Le premier s’était pas mal rempli avec le temps, mais le tout était un peu pauvre au lancement. A voir si ce sera le cas avec ce second épisode mais entre le solo, le coop et le multijoueur, nous risquons d’avoir de quoi nous occuper à sa sortie le 21 juillet prochain.
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