Présenté pour la première fois lors du Xbox Inside de mai 2020, SCARLET NEXUS est une toute nouvelle IP concoctée par Bandai Namco Entertainment. Derrière ce projet ambitieux qui sera accompagné d’un animé, dont le premier épisode est déjà disponible sur la plateforme YouTube, on retrouve des membres en provenance de diverses autres licences phares de la firme japonaise telles que Code Vein, Soulcalibur, God Eater, ou encore la série des Tales of. D’ailleurs, ces influences à foison se ressentent dans l’ADN de SCARLET NEXUS. Alors, pétard mouillé ou véritable bonne surprise ?
Test réalisé sur PS4 grâce à un code fourni par l’éditeur
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L’Enfer, c’est les Autres
SCARLET NEXUS vous donne la possibilité d’incarner deux protagonistes au choix. D’un côté Yuito Sumeragi, jeune homme au tempérament fougueux et ambitieux de devenir un membre d’élite dans la BEA tout comme le fut son sauveur étant enfant, et de l’autre Kasane Randall, une jeune femme relativement froide et démontrant un professionnalisme à toute épreuve, faisant passer sa mission avant même le bien-être de ses coéquipiers. Néanmoins, son relationnel déplorable semble changer du tout au tout lorsqu’il s’agit de sa sœur adoptive, Naomi, pour qui Kasane entretient une affection toute particulière. Qu’ont Yuito et Kasane en commun, demanderez-vous ? Nos deux héros sont membres du BEA (Brigade d’Elimination des Autres), un groupe d’élite composé d’individus aux capacités extrasensorielles les plus aiguisées, aussi appelés psioniques. Ces êtres psioniques servent de dernier rempart pour protéger l’humanité des Autres, des créatures tombées du ciel en quête de cerveaux humains. Vous l’aurez compris, nos protagonistes, aidés de leurs acolytes membres du BEA devront faire face à cette menace afin d’y mettre un terme, des enjeux personnels venant s’immiscer dans cette affaire.
Si le postulat de base fait le boulot, et que SCARLET NEXUS aborde des thématiques fortes, on est quand même dans le speech du Shōnen vu et revu. On ressent grandement une inspiration de Code Vein ou encore God Eater, bien que moins post-apocalyptique dans son ambiance. Malgré cela, le tout se laisse suivre et la présence de deux scénarios séparés est un choix bienvenu, bien que les environnements soient partagés entre nos deux héros. Leurs aventures se passant en parallèle, vous serez amené à croiser le chemin de votre comparse, tantôt comme allié, mais aussi comme rival. La narration mise aussi beaucoup sur l’aspect cybernétique et la psychokinésie des personnages avec un build-up sur les conséquences d’un monde hyper connecté au niveau cérébral.
Bienvenue au BEA, recrue !
SCARLET NEXUS se présente donc comme un Action-RPG à la troisième personne. Yuito se bat au corps à corps à l’aide d’un katana, pendant que Kasane utilise ses pouvoirs psychiques pour manipuler des lames à moyenne distance de ses ennemis. Tous deux ont la faculté de manipuler les divers objets les entourant en combat grâce à leur don de psionique. L’une des originalités du gameplay de SCARLET NEXUS réside dans l’utilisation d’éléments du décor pour vous aider à terrasser les Autres. À condition d’avoir suffisamment de Psychokinésie disponible, une pression de la touche R2 vous permettra d’interagir avec de nombreuses choses allant du parpaing en béton à la camionnette, que vous pourrez envoyer droit au visage des vilains mutants. Des éléments encore plus destructeurs pourront être utilisés avec la touche L2, ce qui donnera lieu à une séquence de QTE que les joueurs devront réussir afin d’infliger la totalité des dégâts à leurs adversaires. Ces objets particuliers sont notamment mis à contribution contre des ennemis imposants à l’image des différents boss du jeu. Si les bases du gameplay peuvent paraître sommaires de prime abord, un arbre de compétences vient agrémenter la chose comme dans tout bon RPG du genre qui se respecte. Au fur et à mesure que l’on progresse et fait évoluer cet arbre, SCARLET NEXUS gagne en nervosité, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
En vivant leurs péripéties, nos amis Yuito et Kasane seront amenés à faire équipe avec d’autres membres du BEA lors de certaines missions. Si ces derniers font clairement plus office de figurants sur le champ de bataille qu’autre chose malgré la possibilité de leur attribuer un rôle, ils embarquent avec eux le système SAC, ce qui permet à chacun des alliés présents de partager son pouvoir avec vous pendant un moment limité. On y retrouve des buffs somme toute classiques comme un pouvoir de feu ou d’électricité, mais certains autres s’avèrent plus subtiles comme un pouvoir de clairvoyance permettant de rendre visible certains Autres invincibles autrement, un pouvoir pour devenir invisible à son tour ou encore un boost de votre jauge de Psychokinésie si vous incarnez Yuito et que Kasane collabore avec vous. A terme, ils seront même capables d’effectuer des attaques critiques pour vous si vous utiliser leurs facultés propres en combat. Il est à savoir que vos alliés vous sont imposés en mission la plupart du temps au début et donc, par conséquent, les pouvoirs aussi. Une autre feature mise en avant et que vous aurez très certainement remarqué provient de ce que le jeu dénomme « Poussée Cérébrale ». Lorsque cette jauge est suffisamment remplie, votre personnage s’entoure automatiquement d’une armure lui donnant un look cyberpunk du plus bel effet. Il s’agit ici de l’équivalent d’un mode Rage qui améliore plusieurs caractéristiques de l’utilisateur telles que la vitesse, la puissance d’attaque ou encore un délai réduit pour soulever un objet l’un après l’autre grâce à votre Psychokinésie.
En plus d’être votre bastion et scène des évènements, la ville de Neo-Himuka sert de HUB dans lequel vous reviendrez après chaque mission. Vous y retrouverez les bureaux du BEA, ainsi que divers citoyens dans les rues de la ville qui pourront vous donner des quêtes secondaires que vous pourrez effectuer en dehors de la trame principale. Assez tôt dans l’aventure, vous aurez également accès à votre Planque ». Vous pourrez vous-y reposer, mais également tisser des liens sociaux avec les autres membres du BEA à travers des dialogues, des quêtes communes ou encore le partage de cadeaux. Si cet aspect peut paraitre trivial, il n’est pas à prendre totalement par-dessus la jambe, augmenter ses liens sociaux octroyant divers bonus, notamment lors de leur utilisation en mission. Que ce soit dans Neo-Himuka ou alors en arpentant les niveaux, vous croiserez un mystérieux personnage tout de jaune et noir vêtu. Il est à la fois le vendeur, mais aussi le moyen de sauvegarder votre progression dans SCARLET NEXUS. En tant que vendeur, on retrouve tout ce que l’on peut attendre de ce dernier : achat de nouvelles armes, buffs, remèdes mais aussi des éléments visuels. Oui, vous pourrez modifier l’accoutrement de votre personnage, mais aussi des autres membres de la BEA. Il existe aussi un système d’«Echange » où vous pourrez, comme son nom l’indique, échanger certaines ressources récupérées en mission contre des objets, certains parfois exclusivement récupérables par ce procédé.
SCARLET NEXUS, l’avènement d’un genre nouveau ?
Les créateurs de SCARLET NEXUS aime désigner l’esthétique du jeu comme un futur « Brain Punk ». Derrière ce nom un peu pompeux se révèle être un mariage entre le style manga traditionnel et la science-fiction occidentale. Bien que le rendu soit convaincant et enchanteur, pas sûr que cela méritait une appellation distincte tant on peut retrouver des styles similaires dans d’autres licences du jeu vidéo ou encore de l’animation nippone. Ça fait plaisir aux développeurs au moins ! Puisque nous y sommes, parlons donc de la technique. SCARLET NEXUS reprend le style d’un Tales of Berseria dans son character design avec un cell shading plus prononcé et du plus bel effet. Les protagonistes sont charismatiques et les environnements neo-futuriste réussis. Le jeu dispose également d’un bestiaire relativement varié mais dont l’originalité laisse toute fois à désirer. Loin d’être mauvais, il a un air de déjà vu, certains concepts pouvant très bien se retrouver dans des licences type Shin Megami Tensei à titre d’exemple.
Peut-être pas renversant techniquement, SCARLET NEXUS démontre néanmoins une fluidité exemplaire et quelques idées de mise en scène intéressantes. Le nombre d’objets avec lesquels vous pouvez interagir arrive à effacer un sentiment de vide que l’on pourrait ressentir en temps normal dans un autre jeu du genre. Le titre tente toujours de nous en mettre pleine la vue par l’utilisation de bullet time lors d’une esquive parfaite, d’une cinématique stylisée lors d’un finish move ou d’un QTE. Le jeu bénéficie également d’un doublage japonais de qualité comme très souvent chez les productions Bandai Namco Entertainement. Nous vous avouerons ne pas avoir touché à la version anglaise, ce qui relève de l’hérésie pour ce type de jeu, d’autant plus quand un titre prend place au Japon et propose un doublage japonais ! Pas d’inquiétude, les sous-titres dans la langue de Molière sont bel et bien présents. La B.O. est de manière générale de bonne facture quoique générique. On y retrouve des compositions tantôt rock, tantôt electro / dubstep mais aucune ne retient notre attention. SCARLET NEXUS aurait gagné à avoir un thème original réutilisé à quelques moments précis de l’aventure, mais tout ceci est subjectif.
Finalement, un sans-faute pour ce SCARLET NEXUS ? Vous imaginez bien que nul n’est parfait et que de petits défauts sont notables. Cependant, ils ne sont ni légions, ni proéminents au point de nous gâcher le plaisir. Comme nous le disions déjà plus haut, SCARLET NEXUS n’est pas à tomber à la renverse. Le titre utilise aussi quelques ficelles un peu grossières en 2021 comme l’utilisation de nombreux murs invisibles, et la pression d’une touche pour accéder d’une zone à l’autre, plutôt qu’une transition automatique en s’approchant de l’aire de jeu concernée. On pourrait aussi chipoter sur une certaine redondance du gameplay du jeu passé quelques heures et le fait que les alliés présents avec nous n’apportent pas plus d’interactions en combat. Pour finir, bien que SCARLET NEXUS propose deux scénarios parallèles, la réutilisation à outrance des mêmes environnements avec quelques embranchements alternatifs donne parfois l’impression de rejouer la même aventure d’un personnage à l’autre. Hormis ces quelques remarques, il n’y a pas bien plus à souligner pour ce SCARLET NEXUS qui nous a littéralement scotché.
Verdict : 8/10
On ne sait jamais sur quel pied danser quand une nouvelle IP montre le bout de son nez. Après plusieurs heures passées en compagnie de SCARLET NEXUS, la réponse est un grand OUI ! Certes, loin d’être l’originalité incarné, le titre tire avantage des meilleurs attraits de ses inspirations pour nous délivrer une expérience appréciable que l’on ne rechigne pas à relancer. Pour ceux qui espèrent une révolution du genre de l’Action-RPG, SCARLET NEXUS pourrait vous décevoir. Les autres à la recherche d’un Anime Game nerveux devraient trouver en cette nouvelle IP de Bandai Namco Entertainement leur bonheur. Avec une série animée qui doit être diffusée en intégralité sous peu, il y a fort à croire que la firme nippone mise beaucoup d’espoir en SCARLET NEXUS. En espérant que cette nouvelle licence ne soit pas une tentative unique, mais pourquoi pas le début pour une nouvelle saga.
pamies chantal
29 juin 2021 at 20 h 44 minBonjour
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