La fin, c’est pour bientôt ! Arrivant à un intervalle encore plus serré que ses prédécesseurs, le quatrième épisode du délirant Tales from the Borderlands se place comme l’avant-dernier (ou pénultième pour les intimes) de cette saison jusqu’ici très convaincante.
Cette critique s’efforcera de spoiler au minimum l’histoire, bien qu’il assez est difficile d’en parler sans mentionner des événements des épisodes précédents. Notez que Tales from the Borderlands est pour l’instant disponible qu’en anglais.
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SPAAAAAAAACE
Dans Escape Plan Bravo, l’adaptation de la franchise de Gearbox Studios par Telltale Games nous ramène dans la station spatiale Helios, propriété d’Hyperion, bien au-delà de la planète Pandora. Rappelez-vous, c’est en effet lors du tout premier épisode qu’on rencontrait Rhys dans ces mêmes locaux alors qu’il n’était encore qu’un simple employé modèle. Pourtant fichés à présent comme ennemis de l’entreprise, notre homme au bras bionique et ses camarades se voient dans l’obligation d’infiltrer les lieux pour récupérer un trésor inestimable sous peine d’être tués. Autant dire qu’ils ne sont plus à ça près lorsqu’il s’agit de mettre leurs vies en danger…
« Ce n’est pas stupide. C’est… c’est du génie ». Une bonne définition pour Tales from the Borderlands ?
C’est donc essentiellement dans l’espace que l’épisode 4 va se dérouler, dans un cadre où l’infiltration sera la pièce maîtresse de cette opération qu’on aurait presque pu qualifier de suicide. Sous cette situation très tendue, les personnages vont devoir s’organiser et coopérer comme ils savent déjà si bien le faire… à savoir de manière bien désordonnée. Pour ne rien arranger, nombres d’imprévus et une malchance déconcertante rendront leur tâche toujours plus compliquée. Bien évidemment, tout ceci prêtera à sourire, et on retiendra notamment une scène mémorable impliquant des « pistolets » (ceux qui auront terminé l’opus comprendront, sinon voici une vidéo). C’est sans surprise que, encore et toujours, l’humour se révèle magistral pour le peu qu’on y adhère. Mention spéciale à Handsome Jack à qui l’on pourrait offrir à la fois le prix du pire et meilleur partenaire du cosmos.
CATCH-A-RIDE MY FRIEND
Bien qu’indissociable de délires en tous genre, Tales from the Borderlands réussi étonnement à être touchant en prouvant que oui, un personnage secondaire peut se montrer des plus importants au sein d’un scénario. Dans les faits, après plusieurs épisodes, il est évident qu’on est loin de la méfiance qu’entretenaient tous les membres de l’équipe au départ. Désormais, on a plutôt affaire à des amis veulent avancer main dans la main.
En attendant, il est encore question de contrôler Rhys et Fiona, vous savez, ceux qui se détestent au point de s’aimer. On ne va pas revenir en détail sur les points abordés dans les épisodes précédents (au risque de se répéter), pourtant il est dommage de voir qu’Escape Plan Bravo ne prend pas beaucoup en compte les aptitudes de chaque protagoniste. Peut-être que le cadre y est pour quelque chose, mais cet épisode apporte plutôt moins d’action et de diversité par rapport à son prédécesseur, la bande-son et les doublages restant quant à eux irréprochables. L’épisode est loin d’être dénué d’intérêt pour autant, mais se placerait plus comme l’avènement d’une fin de saison qui s’annonce épique si l’on se base sur les éléments qui restent à élucider.
Au coeur… du sanctuaire de l’héroïsme d’Helios. Normal.
VERDICT : 8.5/10
Escape Plan Bravo conserve aussi bien des qualités que certains défauts des épisodes précédents. D’un côté, on a un titre très hilarant, maîtrisé et même… étonnement touchant. De l’autre, on a toujours un gameplay sous-exploité et peu de choix avec une influence sur le scénario, si ce n’est le dernier. Bien que proposant moins d’action que son prédécesseur, l’épisode 4 reste très réussi et annonce un final de saison excitant.
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