Série de jeux à la popularité inégalée, Call of Duty revient cette année avec un nouvel opus en portant le nom d’un aîné, à savoir Call of Duty: Modern Warfare. La guerre moderne, modernisée de nouveau en faisant le plein d’originalité. Que cela soit technologique ou sur le plan du gameplay, Infinity Ward aligne ses billes pour retrouver le succès d’un temps jadis. Si le succès n’a jamais disparu dans l’esprit collectif, du temps à creuser un chemin que le développeur semble avoir du mal à comprendre, offrant pour le solo un aspect inédit à la saga qui n’est pas forcément à son avantage. Alors partons guerroyer en solo, en multijoueur, avec des copains ou sans, pour décortiquer ce Call of Duty: Modern Warfare.
Test réalisé sur PC grâce à une copie numérique envoyée par l’éditeur
Un épisode rattrapé par son époque
Bien que souvent oublié par les joueurs se focalisant sur le multijoueur, la partie solo de la saga s’est toujours montrée d’une qualité certaine. Cela grâce à plusieurs points, comme la mise en scène, les animations, le parfait déclenchement des scripts et on en passe. Nous pouvons l’affirmer, ce Modern Warfare possède toutes les caractéristiques que nous attendons d’un solo digne de ce nom pour un Call of Duty. Tout s’enchaîne à la perfection et il est possible de sentir un soin des détails sur les différentes mises en scène que le jeu propose. Nous nous attarderons sur celui-ci plus tard, mais ce nouveau moteur graphique permet des animations de premier choix qui enrichissent les actions auxquelles le joueur participe. Mais ce n’est pas là où le bât blesse. S’il a tous les mérites, c’est bien l’histoire et singulièrement le contexte exploité qui est problématique pour cet opus dont voici le scénario.
L’histoire débute par un attentat perpétré sur Londres, revendiqué par Al-Qatala qui est un mouvement terroriste stationné en Urzikstan, pays fictif du Moyen-Orient et sous l’égide de la Russie. 24 heures avant l’attaque, la CIA avec le support de l’USMC, orchestre une opération secrète en Russie pour intercepter un gaz chimique en partance pour l’Urzikstan. Manque de chance, ce dernier est volé pendant l’intervention, et tous les regards se porte vers un certain « Le Loup », leader du groupuscule Al-Qatala. Pour guider l’histoire, le joueur incarnera deux protagonistes : Alex, un officier de la CIA qui sera de consort avec Farah, leader d’un groupe qui veut libérer l’Urzikstan de la Russie, ainsi que Kyle Garrick, membre du SAS britannique qui secondera John Price pendant la totalité de l’aventure. Deux équipes avec le même objectif, retrouver le Loup, mais qui divergent dans la vision du conflit. De fait, comme Garrick assiste en première ligne à l’attaque de Londres, il recherchera la vengeance tout en s’interrogeant sur les limites pour assouvir cette dernière. Alex, étant majoritairement avec le groupe de Farah comprendra et découvrira les complexités des milices armées non réglementaires.
Si sur le papier cela est séduisant, dans l’exécution, cela reste à revoir. N’y allons pas par quatre chemins, si le sujet est intéressant, la vision offerte par les équipes d’Infinity Ward n’est plus d’actualité et donne un goût cheap à l’ensemble de l’histoire. Pour rappel, l’Urzikstan est envahi par la Russie sans véritable raison, mais cela entraîne des soulèvements armés de la population locale. De fait, insister sur le personnage de Farah et donc de son groupe de libérateurs permet à l’équipe de narration de plonger le joueur directement dans un groupe d’insurgés. Un axe intéressant qui permet de souligner un aspect majeur des conflits actuels, le conflit asymétrique. Malheureusement, cet axe est gâché par le genre que la série impose : un réalisme partiel pour favoriser le sentiment d’héroïsme. Alex et Farah agissent comme une force régulière en envoyant la pléthore de troupes, en prenant avec une aisance déconcertante des zones hautement surveillées et bien entendu en jouissant d’une force de frappe impressionnante. Une interprétation trompeuse, fausse sur de nombreux points qui vient biaiser une vision déjà erronée du grand public. Cependant, Call of Duty: Modern Warfare n’hésite pas à dévoiler des scènes troublantes, voire parfois choquantes, où le massacre de civils n’a jamais été autant exploité et surtout montré dans la série. Signalons-le, ce ne sont pas le SAS britannique ou la CIA américaine qui perpétuent ces meurtres, mais Al-Qatala en djellaba et keffieh. Ce conglomérat de choix donne un sentiment de désuet à l’histoire, à mi-chemin entre le kitch et le cliché, cherchant parfois à prendre position, mais sans jamais savoir où vraiment se placer. Gageons d’accorder une certaine prise de risque par le biais des scènes fortes, mais malheureusement cette dernière est trop maîtrisée pour offrir l’effet escompté, le faisant faussement tomber dans la propagande.
Hormis cela, Call of Duty: Modern Warfare reste dans ses clous habituels. Ainsi vous enchaînez les missions les unes après les autres. Tout ça, toujours bourré d’action pour la majorité des opérations, autant dire que vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer avec ce soft. Quelques pauses viennent s’opérer avec des missions de nuit qui exploitent parfaitement le moteur et mettent l’accent sur la précision et l’anticipation dans des environnements fermés. Ces instants sont très largement inspirés de Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, mais à l’inverse de son homologue pour qui cela devient des moments de très haute tension, ici ils fournissent quelques minutes de repos au joueur. Nouveauté, l’histoire ne se termine pas à la fin du solo car les équipes en charge du développement se sont accordées pour prolonger l’expérience en multijoueur. Nommé sobrement « coopération », ce mode de jeu donne l’opportunité à quatre joueurs de s’aventurer dans quatre missions bourrées d’actions afin de découvrir la suite de l’histoire. Même si ces dernières sont scénarisées, nous restons dans des opérations classiques typées recherche et destruction, à grands coups de vagues d’ennemis qui vous foncent dessus. Relativement difficile, il faudra s’y reprendre à plusieurs fois pour y arriver. Si vous avez des amis, elles mettront la coordination avec vos collègues à rude épreuve tant les joueurs sont rapidement submergés par les forces adverses.
Une recette qui fonctionne
Si vous avez un tantinet soit peu côtoyé le jeu vidéo ces quinze dernières années, vous avez forcément entendu ou vu Call of Duty. La série repose toujours sur la même manière de jouer, en vue à la première personne, dans un contexte historique ou actuel, voire futuriste. Cet opus n’y échappe pas. Nous sommes toujours sur un modèle FPS plutôt rapide qui met les réflexes des joueurs au défi. Une gâchette pour viser, une autre pour tirer, un joystick pour mouvoir son personnage, un autre pour bouger vos bras, et rum pa pa pum, man down. La prise en main est rapide et intuitive grâce à l’aide à la visée qui est la bienvenue, permettant de soutenir le joueur peu ou pas à l’aise avec le genre. En plus de ça, nous retrouvons pour les déplacements deux possibilités bien connues des joueurs : la glissade et le fait de passer par-dessus un petit obstacle, par exemple un capot de voiture. Une nouveauté et pas des moindres, car cela va influer directement sur le multijoueur. Le fait de pouvoir se mettre à couvert contre les angles, ou petits obstacles comme l’avant d’une voiture, ou petit talus. Cette possibilité permet de fixer son arme, bloquant de fait les déplacements, pour gagner en précision tout laissant son soldat à couvert. Cette nouveauté octroie une nouvelle façon de penser le jeu en multijoueur, encourageant les déplacements stratégiques contre le rush bête et méchant. Malheureusement, cela accentue également le camping, qui donne sur certaines maps, en multijoueur, des combats retranchés qui vont déplaire aux plus puristes.
C’est bien entendu du côté du gameplay multijoueur que ce nouvel opus est attendu. Sans faire durer le suspense plus longtemps, c’est un excellent Call of Duty: Modern Warfare, si ce n’est l’un des meilleurs de la série que nous avons à ce jour. Il reprend dans les grandes lignes ce qui a fait le succès des anciens, en prenant principalement des deux premiers MW sortis respectivement en 2007 et 2009, tout en y apportant quelques touches d’inédits. Killstreaks, atouts, grenades offensives et défensives, mines, armes customisables… Bref, tout y est, vous permettant de personnaliser en profondeur votre style de jeu. Peu importe le mode de jeu, le joueur peut créer sa propre classe de soldat en choisissant 3 atouts : des capacités passives qui aident pendant les matchs, une arme principale (parmi une sélection de 40), une arme secondaire ou lanceur, une grenade explosive et une grenade spéciale. Enfin, il faut également sélectionner ses armes killstreak, ces dernières donnant une puissance de feu considérable. Pour les débloquer, il faut « simplement » enchaîner les kills. Par exemple, à 4 kills vous débloquez un drone qui positionne vos adversaires sur la mini-map, à 6 une frappe aérienne et à 9 un hélicoptère de combat. De plus, le système de leveling est toujours présent : en terminant chaque match et en fonction de votre prestation pendant celui-ci, vous grimpez en niveau, ce qui vous donne accès à de nouvelles armes, grenades, atouts, etc.
Du côté des armes, nous retrouvons les joies des accessoires afin de les personnaliser jusqu’à la crosse. La lunette, la poignée arrière, la crosse, la bouche de l’arme ou encore le canon, les munitions et l’atout sont disponibles pour permettre de créer l’arme ultime. Toutes les armes réagissent à 6 critères : Précision, Dégâts, Portée, Cadence, Mobilité et Contrôle, chacun variant en fonction des accessoires que vous utilisez. De fait, une lunette peut considérablement réduire le contrôle et la mobilité, mais faire gagner en précision. Dans le même esprit, un silencieux réduira la portée de l’arme et la vitesse des balles pour que le joueur ne soit pas détecté sur la boussole tactique. Cependant il faudra bien choisir car seulement 5 accessoires peuvent être équipés simultanément. Mais avant de créer l’arme parfaite, il faudra enchaîner les matchs avec cette dernière et surtout les kills. Les armes ont également un système de niveau qui permet de débloquer les accessoires au fur et à mesure. De même pour ce qui est de l’esthétique, pour débloquer des camouflages il faudra toujours davantage tuer dans des conditions singulières, comme fixé contre un mur, de loin ou encore en visant à la hanche. Et comme si cela ne suffisait pas, il est également possible de débloquer des petites babioles à accrocher vos armes, des bouibouis et stickers pour bien frimer comme il le faut. Et si cela ne suffisait toujours pas, vous pouvez gagner encore plus de leuch’ avec des montres, tactiques s’il-vous-plaît, qui n’ont pas grand intérêt.
Soap aux choux
Une fois votre équipement mûrement réfléchi, il est temps d’aller combattre dans l’un des nombreux modes de jeu. Ils sont divisés en trois catégories : Partie rapide, Escarmouche et Guerre Terrestre. Partie rapide vous lance dans des modes de jeu à 10v10 maximum où se trouvent les modes classiques des FPS compétitifs, soit Match à Mort en Équipe, Domination, Quartier Général et Cyberattaque, et bien d’autres. Ce mix des genres permet de bien prendre le jeu en main un premier temps, mais surtout d’enchaîner les parties sans ressentir de lassitude après quelques heures. Le tout est accompagné de 16 maps, sans compter les variantes « nocturnes ». Si dans l’ensemble les modes sont à la fois cohérents et simples à comprendre, diversifiés dans leur approche sans dénaturer le jeu, les maps, elles, se montrent plus inégales. Parfois trop grandes ou trop petites, avec un manque de ce petit quelque chose pour les rendre vraiment sympathiques. Si bien que, même après plusieurs dizaines d’heures en main, nous serions incapables de vous dire une carte en particulier qui nous a marqué.
Le mode Guerre Terrestre, lui, va chercher des combats à large effectif où il n’est plus question de se battre à 10v10 mais à 50v50. Avec uniquement deux cartes, ce mode permet de les élargir, tout en y apportant des véhicules pour soutenir les troupes. Blindé léger, hélicoptère de transport léger ou encore quad, il y a de quoi se déplacer rapidement ou faire le taxi pour les copains. Si dans son aspect général on peut trouver des similitudes à Battlefield, par exemple avec son fonctionnement de capture de drapeaux ou le fait d’utiliser des véhicules sur de grandes cartes, il en est plus éloigné qu’il n’y paraît. Dans un premier temps, Call of Duty: Modern Warfare met l’accent sur le score personnel en gardant son système de killstreak. De plus, il est moins axé jeu d’équipe que le comparé. Il n’est pas question de classe, de soutenir ses alliés, mais bien de chercher la performance pour la performance. Ce qui est à la fois dommage trouve sa justification dans une volonté certaine de ne pas coller à l’image de son rival, tout en s’essayant de piétiner sur ses plate-bandes. Alors oui, c’est une bonne chose en soi, mais ce mode doit encore un peu se bonifier pour être véritablement concluant. Avec seulement deux maps, avec une puissance démesurée des véhicules terrestres ou encore la faible force d’interaction de l’infanterie contre ces derniers, il est parfois difficile de s’en sortir. Et quand enfin vous commencez à sortir la tête de l’eau, un joueur adverse est dans la capacité de lancer une bombe atomique.
Pour finir, le mode Escarmouche semble vouloir séduire les joueurs professionnels. Ce mode est le plus intimiste de tous en proposant une expérience 2v2. Les deux équipes partagent le même équipement, donc les mêmes armes et atouts. Il faut se montrer précis et être capable de s’adapter rapidement. Cela se déroule sur trois cartes différentes et sur une durée maximale de 40 secondes. Le premier duo à gagner 6 manches remporte le match. Comme déjà dit, s’il est intimiste, c’est aussi le plus exaltant des modes de jeu puisqu’il arrive à faire monter la pression très vite. Point important à signaler, ce Call of Duty est cross-plateforme, ce qui veut dire que les joueurs sur PlayStation, Xbox et PC se retrouveront pour combattre ensemble. À noter également que l’algorithme qui gère le matchmaking met de préférence les joueurs à la manette de concert. Pendant notre test, nous avons majoritairement utilisé la manette et n’avons que très rarement croisé des joueurs au clavier et à la souris. De plus, il n’est pas possible de changer de l’un à l’autre au cours d’une partie, manipulation que nous avons essayée.
Un fort beau moteur
Évoqué quelques lignes plus haut, Call of Duty: Modern Warfare fait peau neuve avec un nouveau moteur. Et quel moteur ! Même si ce dernier a ses défauts, comme des cinématiques pesantes qui cachent des chargements tout aussi lourds créant des désynchronisations gênantes, ou encore le fait qu’il faut être forcément connecté à internet pour jouer, ce qui entraîne au passage de nombreux crashs, il ne reste que des qualités. En embarquant des technologies DX12 à la pelle, Beenox démontre qu’il est possible de faire des moteurs peu gourmands tout en demeurant actuels, Ray-Tracing off bien entendu. Sans éclater les rétines, cet opus se montre particulièrement beau et fluide. Cela se ressent grâce à une maîtrise de la mise en avant de la matière (tissu, métal, grain de peau, poils et cheveux), mais aussi via un jeu d’éclairage/ombrage qui donne une véritable profondeur aux détails. Aussi, les animations jouent un rôle majeur à cet ensemble, accorder à la recherche du mouvement pour la mise en scène et la fluidité du moteur, le tout conjuguant avec les réflexions lumineuses à la matière, donne un aspect cinématographique en jeu saisissant. Pour conclure ce tableau vivant, les particules et les jeux de lumière alourdissent l’ambiance générale en donnant du grain et du volume à l’image. Un petit mot sur la vision nocturne qui est quant à elle impressionnante, c’est à se croire au cinéma tant cette dernière est bien retranscrite.
Du côté de l’audio, le bilan est plus mitigé. Dans un premier temps, il est indéniable que les équipes ont entièrement revu les sons. Plus réalistes, les armes claquent fortement, que ça soit de la bouche du canon ou à l’impact de la balle, de même pour le système de rechargement. Les bruits ambiants ainsi que ceux des véhicules sont parfois un peu saturés, mais rien de bien dérangeant. Là n’est pas le problème. Il se situe dans le mixage général et la version française, malheureusement pour nous. Si les pistes sonores s’accordent avec les moments sans souci, ces dernières se montrent très fortes d’une façon globale. De plus, le doublage fait des siennes du fait qu’il n’est pas spécialement convaincant, et nous préférons vous conseiller de jouer en V.O tant la V.F nous a gêné pendant la campagne.
Leader Price
Alors oui, c’est sans grande surprise que la campagne se termine très rapidement. Il faudra compter 5 à 6 heures de jeu en solo pour faire le tour, presque aucune rejouabilité n’est possible, même si le jeu propose quelques choix. Côté multijoueur, tout dépendra de votre engagement. Nous avons actuellement deux dizaines d’heures à notre actif et nous avons plutôt bien progressé sans pour autant ressentir de lassitude. Des défis journaliers sont proposés afin de vous essayer à autre chose. De plus, sur la durée, tout le contenu futur sera entièrement gratuit, ce qui sous-entend des cartes et des modes de jeu ainsi que des armes, ce qui est, ne nous le cachons pas, loin d’être une mauvaise chose. Quelques micro-transactions sont présentes pour des skins d’armes, des montres ou encore autres babioles à accrocher sur vos armes. Uniquement esthétiques, ces dernières ne vous sont pas imposées pour progresser.
Étrangement pour un Call of Duty, ce dernier n’exploite pas plus les véhicules que ça pendant la campagne.
Verdict : 6/10
Alors oui, nous rabâchons pour affirmer nos dires, ce Call of Duty: Modern Warfare est probablement l’un des meilleurs Call of Duty de ces quinze dernières années. MAIS ! Bien qu’il soit ténor de sa licence, il ne bouleverse pas pour autant le paysage du jeu vidéo. Cela se ressent sur plusieurs points : son solo qui ne veut pas prendre de risques, débitant les scènes fortes/choquantes comme pour prouver qu’il se désire être plus mature, sans pour autant délivrer ou proposer un message qui laisse à penser au joueur. La prise de position est en soit un acte qui s’inscrit dans la violence, imager un attentat avec des pixels et du ray tracing n’est pas violent si le message derrière n’est pas clair voire douteux. Quant à lui, le multijoueur retourne finalement dans sa zone de confort et pourra conforter les anciens joueurs tout en accueillant les nouveaux. Avec les novateurs modes Escarmouche ou Guerre Terrestre, les équipes explorent d’inédites possibilités bienvenues, et surtout qui soufflent un vent de fraîcheur. De plus, les ajouts promis, réguliers et gratuits, devraient satisfaire les joueurs pendant pas mal de temps. Alors est-ce que nous vous conseillons ce dernier ? Bien sûr. Si vous n’avez encore jamais porté les mains sur la saga, le soft propose un moment rêvé pour essayer. Si vous êtes un vétéran, vous pouvez y aller, vous êtes en terrain connu, mais attention à la nostalgie qui n’est jamais vraiment loin et qui frappe sans prévenir.
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