NHL est sans aucun doute la dernière énigme d’Electronic Arts qu’il nous reste à résoudre avec la décadence de la série NBA Live. Si les autres jeux de sports de la firme sont vraiment très bons ces derniers temps, à l’image des FIFA et autres Madden, NHL reste depuis l’épisode 15 totalement en retrait. Néanmoins, on a assisté à un mieux avec l’opus sorti l’année dernière, ce qui nous permettait d’espérer un NHL 17 tonitruant. Malheureusement, EA Canada ne rempli le contrat qu’à moitié, même s’il y a encore des raisons d’espérer vu que cette nouvelle simulation de Hockey peaufine encore un peu plus sa formule.
La rondelle est de retour
Commençons par le commencement et l’apparition d’un mode semi-professionnel qui se veut être un compromis entre le niveau amateur (recrue) et Pro. Cela permet aux néophytes de commencer en douceur tout en ayant un minimum de challenge. Le reste des paramètres reste inchangé et on a toujours la possibilité d’opter rapidement pour un jeu orienté arcade ou au contraire simulation, tout en pouvant mixer les deux. Trois types de gameplay sont aussi au menu, avec le premier dit « Technique » et demandant de jouer avec les deux sticks analogiques, un pour se mouvoir et viser, l’autre pour tirer et réaliser des feintes en s’aidant de la touche L1 (RB). Le deuxième appelé « Hybride » est un mélange du précédent avec le troisième dit « NHL 94 »,revenant aux sources de la saga et proposant de jouer avec seulement deux touches, un bon compromis pour essayer de maitriser comme il se doit les différents aspects du gameplay. Le jeu est entièrement paramétrable et propose de nombreuses options différentes pour satisfaire toutes les catégories de joueurs, on ne peut rêver mieux pour une simulation sportive. Les sliders sont bien heureusement toujours là et les plus tatillons d’entre vous ne tarderons pas à y toucher pour paramétrer l’IA ou encore la vitesse de jeu. Tout ceci est présenté via un menu beaucoup plus clair qu’auparavant et c’est à l’image de l’interface globale du jeu qui s’est vu retravailler pour une navigation plus aisée, compréhensible et surtout intuitive.
Côté option, une grande nouveauté fait son apparition puisqu’on peut dès le début créer son équipe de A à Z. De son nom, à sa patinoire, sa ville, sa notoriété et l’équipement des joueurs, tout y passe. Le côté personnalisation de sa patinoire est un réel plaisir, puisque l’on peut gérer aussi bien son aspect esthétique que les effets spéciaux apparaissant lors des buts, de l’introduction des matchs et même de la musique. Un effectif de joueurs libres se doit d’être formé, ceci permettant de participer à des modes de jeux comme Franchise. Un bonheur en somme.
Niveau modes de jeu, on retrouve le traditionnel HUT (Ultimate Team) si cher à EA, et qui sans atteindre le niveau de celui d’un FIFA, se veut suffisamment complet pour passionner les fans du genre et ceux qui ont une grosse patience ou un portefeuille bien garni. On a aussi droit au classique Match Immédiat en solo ou en ligne, de même pour le TDB (tirs de barrage). LHEAS fait son retour et propose toujours de bâtir sa propre équipe en ligne en respectant nombre de critères tout en essayant de construire un effectif cohérent, car chacun des joueurs possède des attributs spéciaux qui lui sont propre. Ce mode offre énormément d’éléments personnalisables grâce à des échelons que l’on gravit au sein d’une ligue en ligne. On peut alors personnaliser son logo d’équipe, sa patinoire du sol au plafond ou encore son équipement. Addictif et particulièrement fun avec des amis, LHEAS reste une des valeurs sures de ce NHL 17 et passionnera encore bien des heures durant. Il faut par contre que les serveurs soient enclins à vous laisser disputer des parties sans encombre, car sur une quinzaine de matchs en ligne, seulement deux ou trois se sont déroulés dans des conditions acceptables. Lags, freezes, et déconnexions vont rythmer vos aventures online et ce n’est tout simplement pas acceptable, surtout que ces problèmes existaient déjà il y a un an.
Enfin, le mode saison est bien entendu présent, ainsi qu’un autre permettant de jouer directement les séries, alors qu’un six contre six par équipe online efficace fait son retour..
T’es une rondelle en gestion ?
Le mode Deviens Pro permet de créer son joueur avec un outil plutôt complet, offrant même la possibilité de customiser son chandail, sa crosse, ses patins et même son casque. Le but étant de gérer la carrière d’un joueur pour le mener vers les sommets et devenir une légende de la NHL. On commence en tant que rookie en ligue inférieur, on se fait ensuite drafter et recruter par une grosse écurie de la Ligue National de Hockey. On gère ses entraînements, et on peut aussi avoir un aperçu de son évolution via diverses statistiques, mais cela reste un peu trop facile. Après seulement trois bons matchs, nous avons intégré directement la ligne d’attaque une de l’équipe sans jamais la quitter par la suite. Cela manque légèrement de profondeur et même si, comme dans NHL 16, notre façon de jouer détermine le type de joueurs que nous devenons au fur et à mesure des parties, on reste sur notre faim. Comme dans tous les autres modes de jeux, un entraîneur sur glace, paramétrable, est aussi présent pour nous donner des conseils et attend de nous que l’on remplisse certains objectifs en match, comme resserrer notre défense ou exécuter certains gestes techniques. Ceci nous apporte de l’expérience nous servant à augmenter de niveau dans des domaines bien précis et on peut même parfois subir des pertes d’XP losque l’on nous ne brille pas en match. Ce système est franchement une bonne idée et chaque action, bonne ou mauvaise, que l’on réalise sur le terrain à une incidence directe sur l’évolution de notre joueur, un tableau récapitulatif est d’ailleurs présent pour nous rappeler nos erreurs et nos réussites. Reste que face à la concurrence d’autres jeux de sports, ce mode Pro fait pâle figure et n’est pas assez complet, même si quelques idées font mouche.
Le mode Franchise est quant à lui plus réussi dans l’ensemble. Une fois son équipe choisie, on peut gérer de nombreux aspects de son club, de la buvette en passant par les chiottes pour finir sur les places VIP de notre stade, il est possible d’améliorer bien des aspects de son club pour engranger toujours plus d’argent. On peut même au bout d’un moment proposer un déménagement de sa franchise vers une autre ville, bien entendu il faut pour ce faire que le proprio du club accepte. L’aspect gestion économique est assez plaisant, on doit gérer son budget efficacement en prenant en compte tout un tas de choses comme les salaires, mais aussi lancer des campagnes de promotion pour le club en distribuant des chandails, des écharpes et autres objets aux fans durant les matchs. On peut aussi décider des prix de ventes des billets pour les différentes sections du stade, comme les loges ou encore la zone VIP. Le propriétaire du club nous fixe quant à lui quelques objectifs et en fonction de l’équipe et de sa personnalité, ils ont plus attraits au côté financier ou sportif. Les transferts sont clairs du moment que l’on connait le système de la NHL pour ce genre d’exercice, en gros cela reste très proche de la NBA par exemple, avec surtout des échanges entre clubs, des joueurs libres à recruter ou encore d’autres pouvant être repêchés des ligues inférieurs. Le système mis en place l’année dernière et consistant à devoir gérer le moral de l’équipe et des joueurs est toujours de la partie, mais cette fois-ci accompagné par la même chose pour le propriétaire. Là encore tout un paramétrage nous est proposé en début de carrière pour répondre à nos attentes et nous donner la possibilité de jouer comme on l’entend. Le mode Franchise est certainement le plus complet et passionnant du jeu en solo, il manque juste une petite touche de mise en scène pour enrober le tout, car cela reste très sobre et austère.
La nouvelle rondelle
Restent deux nouveaux modes de jeu, notamment un certain « Repêchage des Champions ». Ce dernier est surement le plus novateur et aussi le plus inventif. Il propose de se construire une équipe pour une série de quatre matchs et cela via un repêchage de joueurs se déroulant sur douze tours avant de commencer la compétition. On commence par la sélection d’un thème en début de partie, comme un proposant les meilleurs joueurs de la coupe du monde 2016, un autre ceux de plus de trente ans ou encore la possibilité de retrouver certaines légendes de la NHL. Avec tout ceci, on choisit une carte joueur sur quatre pendant douze tours de repêchage pour se former la meilleure équipe possible et commencer ses matchs. Il faut savoir qu’on nous donne une équipe de base et que si une carte choisie sur un poste donné est plus forte que l’une que l’une déjà en notre possession, elle l’a remplace d’office. Cela ne paie pas de mine, mais c’est plutôt bien vu et inédit pour le genre, sachant que l’on peut aussi gagner des récompenses pour le mode HUT en fonction de notre parcours, chaque match étant éliminatoire. Ce mode est aussi bien jouable en ligne qu’en solo d’ailleurs.
Enfin, notons aussi l’ajout de la Coupe du Monde à huit équipes 2016. On peut prendre en main n’importe laquelle des formations en lice comme le Canada, les USA ou encore la Finlande et la Team Europe, pour tenter de gagner le saint Graal du hockey, même si objectivement le Championnat du Monde reste plus compétitif. Il est juste dommage qu’on ne puisse pas refaire les groupes comme on l’entend, mais cela reste intéressant de pouvoir jouer avec les sélections nationales et lus seulement avec les équipes de la NHL.
Tape la rondelle avec ton bâton
Pour en venir au gameplay, si vous n’êtes pas un joueur assidu de la série, si vous n’êtes pas un connaisseur des règles de la Ligue Nationale de Hockey ou si vous n’avez tout simplement pas touché à NHL 16, un passage par la case entrainement est obligatoire. Ce sport possède des règles simples, mais qui à la manière de la NFL demandent à être comprises dans leur ensemble pour bien cerner ce que l’on peut faire ou non. Les hors-jeu, les pénalités, les changements de lignes ne doivent plus avoir aucun secret pour vous. Une fois intégrés, il faut passer aux choses sérieuses et se lancer dans le grand bain, goûter au gameplay très carré et fin de ce NHL 17, car là-dessus il ne déçoit pas, même si rien n’a changé ou presque depuis le 16.
Que ce soit au niveau de l’inertie des patineurs se mouvant sur la glace, ou sur la finesse des animations, des collisions et de la physique du palet, tout est vraiment au poil. Le jeu se veut à la fois exigeant dans ses niveaux de difficultés supérieurs et dès lors que l’on joue en simulation complète, mais aussi accessible si l’on désire une expérience de jeu plus arcade. La gestion de son match se doit d’être parfaite sous peine d’être puni très vite, l’IA se montrant très violente sur les phases offensives dès lors qu’un espace se crée et laisse très peu de place en défense. Les prouesses individuelles sont bien sûr au rendez-vous, mais la force reste le collectif, il faut multiplier les passes, harceler le gardien adverse, défendre compact tout en gardant un œil sur les joueurs excentrés et jouer juste, lever sa crosse au bon moment et faire des mises en échec intelligentes pour casser l’élan adverse. Petite nouveauté de gameplay, une lutte au filet fait son apparition et propose aux joueurs de se la mettre grave pour prendre le dessus sur son adversaire direct aux abords de la ligne de but. Savoir gérer et switcher de stratégies en temps réel revêt une grande importance sur votre défense et votre attaque, il faut alors comprendre à quoi correspond chaque système et l’appliquer au bon moment. En attaque, il ne faut surtout pas tirer comme un sourd sur le gardien, cela amène certes des remises en jeu si ce dernier ne relance pas, mais fatigue vos joueurs par la même occasion. Il faut privilégier le bon type de tirs au moment opportun, se créer des espaces et se mettre dans les meilleures conditions pour marquer le point. Sinon, on peut finir avec trente tirs effectués et à peine un but marqué, les portiers faisant un boulot admirable.
Pour faciliter notre tâche, des aides visuelles sont mises en place par le jeu, que l’on peut désactiver à l’envie, et on peut alors voir en temps réel la trajectoire du palet sur l’en but adverse. Ces indications sont précieuses lorsque l’on débute, car à défaut d’être immersives, elles sont très utiles et claires, sans gâcher outre mesure la lisibilité. Elles apparaissent aussi bien sur les phases défensives pour vous aider à vous placer ou pour vous proposer certaines combinaisons de touches permettant d’effectuer certaines actions, et indiquent aussi les trajectoires de passes. Encore une fois, au début cela aide grandement à prendre ses marques et rien n’empêche de les désactiver par la suite de manière progressive, car plusieurs options d’aides sont disponibles.
Les sensations sont bonnes, voire grisantes parfois, on a l’impression de patiner avec nos avatars sur cette glace par définition glissante et on vit les matchs avec la même pression que lorsque notre équipe favorite est en difficulté sur notre écran de télévision. On aimerait même participer aux bagarres qui ont parfois lieu, lorsque par exemple on tire au but alors qu’on est déclaré hors jeu et qu’un élément de l’équipe adverse veut nous puncher sans vergogne. On aimerait, car franchement ces phases sont ratées et l’étaient déjà dans l’opus précédent. C’est mou, brouillon et on en vient à regretter les bonnes bastons des années 32-128 bits. Une imprécision de gameplay énerve aussi assez souvent manette en mains, lorsque l’on veut changer de joueur en défense, il s’avère que le jeu nous en refourgue un bien souvent éloigné de l’action, ce qui peut vite devenir un handicap. Cela ralentit totalement la mise en place de notre mur défensif et le phénomène se répète si souvent que ça en devient un véritable défaut et une grosse erreur de programmation. Autre chose, il y a parfois des bugs d’animation sur certaines actions, presque sans incidence sur le cours du jeu ou d’un match, puisqu’elles interviennent la plupart du temps lors d’arrêts de jeu. Il nous est arrivé de voir des joueurs tourner sur eux-mêmes sans raison ou encore ne pas réussir à rejoindre le banc pour un changement, restant alors bloqués devant les gradins. Des petits détails amusants diront nous, mais après tout c’est inhérent à l’Ignite Engine qui fait tout de même un très beau boulot sur ce NHL 17.
Elle est bien belle ma rondelle
NHL 17 est une très belle simulation sportive, sans être à tomber par terre. La modélisation des différents stades est une réussite, le public en 3D l’est tout autant et est très détaillé, arborant les couleurs, les écharpes, les chandails des équipes qu’il supporte. Les arbitres, les commentateurs télé, les mascottes, les stadiers, tout y est et pour un peu on se croirait vraiment au stade à scander des « Go Red Wings » une bière dans une main et un sachet de pop corn dans l’autre. La glace est belle et les traces laissées par les lames des patins sont bluffantes. Le petit bémol vient comme auparavant des joueurs, car si bien animé et modélisé, on regrette que certains faciès s’écartent trop de leurs homologues réels et il en va de même pour les expressions faciales trop effacées. Mis à part cela, les détails sur les chandails, les crosses, les patins ou encore les casques sont là encore à la hauteur des attentes que l’on peut avoir sur un jeu de cette génération. Les effets de lumières sur la glace sont très bien rendus et changent en fonction des stades. C’est presque un sans-faute et seules des fautes techniques viennent noircir le tableau, car outres les quelques petites choses énumérées dans le paragraphe précédent, il arrive que des joueurs s’emboîtent lors des célébrations et même en jeu, alors que les collisions sont de très bonnes factures rappelons-le. Toutes ces petites choses cassent quelque peu l’immersion, car très présentes finalement. De même lorsque l’on attend son entrée en jeu sur le banc, il arrive souvent que nos coéquipiers restent de marbre face au match et soient aussi expressifs qu’un chien qui dort. La plupart du temps ils ne suivent même pas l’action des yeux et exultent comme par miracle si un but est marqué. Alors oui c’est beau, mais quelques ajustements techniques restent encore à faire pour atteindre une qualité optimale.
On aurait aussi aimé une localisation française et non québécoise. Cela vous a peut-être échappé, les titres des différentes parties de ce test emploient tous le mot « rondelle » qui n’est autre que le nom donné au palet chez nos amis outre-Atlantique. Beaucoup de mots québécois s’invitent donc à la fête et même si ce n’est pas une gène en soit, cela peut choquer au début. Petite satisfaction tout de même, la tracklist de ce NHL 17 est bien plus éclectique qu’auparavant et se marient maintenant des sonorités House, Pop, Hip-hop et Rock pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
L’une des grosses déceptions est sans aucun doute la mise en scène, aussi bien pour les modes de jeu, mais pas seulement, puisqu’au niveau des matchs c’est pareil. Les présentations d’avant match sont trop courtes et on ne voit ni les joueurs faire leur entrée sur la glace, ni même une présentation de chaque équipe présente. On a bien le plaisir de découvrir des vidéos montrant les villes et leurs stades, mais c’est vraiment trop peu pour masquer la pauvreté de la mise en scène. Durant les parties cela va mieux, les ralentis sont spectaculaires, la foule répond présente, l’ambiance générale est très travaillée et transpire la passion. Chaque stade offre toujours une ambiance différente et les commentateurs officiels de la NBC font le boulot, même si leurs lignes de textes sont la plupart du temps similaires à l’année précédente et qu’il y a quelques répétitions. En fin de match, la déception est de retour vu qu’on à le droit uniquement à trois secondes de joueurs montrant leur joie… et c’est tout. Le pire c’est qu’aucun effort n’a non plus été accompli pour la coupe du monde, aucun hymne, nada, rien à se mettre sous la dent.
Mais ne boudons pas notre plaisir, même si beaucoup de choses sont encore à améliorer, NHL est sur le bon chemin et cet épisode 17 est, espérons-le, plus un épisode de transition qui se doit d’être jugé pour ce qu’il est. La meilleure simulation de Hockey sur consoles nouvelle génération est donc de retour, sans pour autant répondre à toutes les attentes placées en elle.
Verdict
Ce NHL 17 fait finalement bien les choses, apporte quelques petites nouveautés et peaufine certains petits détails au passage. Seulement voilà, il est trop similaire à l’épisode 16 et n’apporte finalement pas grand chose de plus. EA Canada s’est un peu reposé sur ses lauriers et on espère que NHL 18 sera plus novateur, plus poussé et proposera enfin un mode Deviens Pro à la hauteur des attentes, mais aussi une mise en scène bien plus soignée et vivante, car pour le moment c’est insuffisant pour tenir la dragée haute aux autres jeux de sports du géant américain. NHL restant NHL il ne faut pas non plus broyer du noir, il est un article de choix pour tous les amoureux de Hockey et sa finesse de gameplay, ainsi que son nombre conséquent de modes de jeux font vite oublier ses quelques défauts. Son plus gros étant surement que NHL 16 existe et que cet épisode 17 n’est pas si indispensable que ça si l’on possède déjà le précédent. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez foncer dessus et rajouter un point sans problème à la note finale.
L’abus de rondelles est dangereux pour la santé 😉