Après une sortie plus ou moins remarquée sur les consoles de jeu et sur PC, le nouvel opus de la licence Wolfenstein débarque sur le dernier bébé de Nintendo, la Switch. Véritable portage attendu par la communauté des joueurs, rêvant d’un bon FPS sur la console hybride du constructeur, que vaut-il réellement après plusieurs heures passées dessus ? Avons-nous succombé au charme ? Dans ce test, nous nous intéresserons principalement à la qualité ou non du portage, plutôt qu’au jeu dans son ensemble.
Wolfenste… quoi ?
(Spoiler alert). Avant même de juger de la qualité ou non du portage de Wolfenstein II: The New Colossus sur Nintendo Switch, il semble bon de vous servir un petit résumé des événements se déroulant dans cet opus, pour s’assurer d’être tous sur le même pied d’égalité. Après une longue cinématique permettant de se remémorer ce qui s’est déroulé dans Wolfenstein: The New Order, qui est d’ailleurs la bienvenue tant certains joueurs ont loupé les précédents jeux, nous rentrons enfin dans le vif du sujet en compagnie du fameux Capitaine William Joseph Blazkowicz, alias B.J. Blazkowic, et tous ses compagnons de guerre. Alors qu’il a miraculeusement survécu au bombardement, dernier acte du précédent opus, faisant suite à son combat contre le Boucher, Blazko est grièvement blessé et essaye de se remettre tranquillement de ses dites blessures, notamment de sa paralysie temporaire.
Il s’en sort miraculeusement, mais doit mettre de côté sa vie de guerrier pour embrasser au mieux une période de repos nécessaire. Evidemment, la convalescence ne se passe pas comme prévue car la sadique et machiavélique Frau Engel, votre nouvel ennemi juré, décide de récupérer le Marteau d’Eva (en votre possession, suite aux événements des précédents volets) et a juré de vous traquer jusqu’à ce que vous rendiez votre dernier souffle. Un plan qu’elle entend bien évidemment accomplir, quoi qu’il puisse en coûter. Commence alors votre nouveau périple, fait d’explosions spectaculaires, de combats acharnés, de séquences complètement WTF (exemple : phase de combats alors que Blazko est dans une chaise roulante, au début) ou encore de rencontres improbables aux côtés de Blazko et ses acolytes, comme sait le faire avec brio Bethesda sur et avec cette licence. Dès le début, les développeurs prouvent à quel point le scénario est plutôt bien travaillé et riche, bien qu’il s’agisse essentiellement et tout bonnement d’un jeu de baston, pur et dur, avec des armes à feu toujours plus dingues. L’envie de connaître la suite est bel et bien présent et se fait ressentir après chaque séquence. Un très bon point en somme.
Un portage convaincant ?
Si le jeu était très bon sur les autres versions, comme sur Playstation 4 Pro à en juger par notre test, avec un framerate très correct, ce n’est malheureusement pas le cas sur Nintendo Switch. C’est peut-être là que les joueurs et journalistes spécialisés, s’essayant au jeu, verront les limites techniques de la dernière console de chez Nintendo, qui peine réellement à proposer un portage des plus satisfaisants et surtout convaincants avec Wolfenstein II: The New Colossus. En effet, il y a malheureusement des petits problèmes de framerate, qui peuvent clairement gêner la progression du joueur et le bon déroulement de vos phases de combat. D’autant plus, que l’image in-game semble très floue. Expliquons-nous : les cinématiques et différentes animations scénaristiques sont très bien réalisées sur Nintendo Switch, avec une bonne qualité visuelle, mais dès que le joueur passe à une phase de combat in-game ou une séquence particulière, l’image n’est plus aussi nette. Elle perd nettement de sa clarté et de son efficacité, par la même occasion. Ce qui est vraiment dommage, au vu de la qualité visuelle du titre sur les autres plateformes de jeu. Il semble donc qu’il faille préférer les versions Playstation 4, Xbox One ou PC, qui semblent plus développées et adéquates techniquement, que ce portage sur Nintendo Switch.
Niveau gameplay, le portage est en revanche assez convaincant. Le système de commande est relativement simple et instinctif, comme ce fut le cas déjà sur les autres versions. Jouer à Wolfenstein II: The New Colossus sur Nintendo Switch, en mode portable, demandera probablement un petit temps d’adaptation pour s’approprier la sensibilité adéquate pour réussir au mieux les headshots directement (cela fait partie de vos défis). Les puristes des FPS et TPS le reconnaîtront assez facilement, la manette, pro’ ou non, reste la solution la plus agréable pour jouer à ce genre de jeu et avoir le sentiment de contrôler au mieux le protagoniste et ses armes à feu. D’autant plus que si vous êtes plutôt frileux à l’idée même de casser la console ou endommager les Joy-Cons, préférez jouer en mode docké directement sur votre TV, avec une bonne manette en main.
Verdict : 5/10
Après plusieurs heures de jeu passées sur le portage de Wolfenstein II: The New Colossus, il semblerait que la Nintendo Switch ne soit pas la console adéquate pour ce type de jeu, plutôt agressif et demandant beaucoup de réactivité. Et surtout la technique pèche un peu, malheureusement, alors que le jeu est plutôt beau et plaisant sur les autres plateformes de jeu. Préférez donc une version Playstation 4, Xbox One ou PC pour apprécier à juste titre cet opus complètement WTF et envoûtant en un sens.
blaireau
11 juillet 2018 at 2 h 05 minVous être le seul site qui n’ai pas aimé ce portage. Soit vous y connaissez rien en jeux vidéo (c’est ce qui me semble le plus plausible), soit le teste a été réalisé par un enfant de 13 qui ne jure que par les graphismes de sa PS4.
Et surtout vous avez raison!!! Ne jugez pas le jeu en lui même, mais faite une comparaison entre la PS4 pro et la switch qui n’ont rien à voir techniquement parlant.
La prochaine fois, comparer une clio 1litre 5 diésel et une bmw série 1 135i en essence! Bravo les mecs! Et oublier pas de d’envoyer une lettre à Panic Button pour dire que c’est des nuls, des mauvais….pathétique site…
Psychedelic
17 juillet 2018 at 11 h 42 minCe n’est pas tant la comparaison entre qualité PS4 et Nintendo Switch qui est importante ici dans ce test, puisque nous y faisons mention que très rapidement. La différence entre la qualité des animations/cinématiques et les images in-game, sur Nintendo Switch pour les deux, suffit amplement pour se rendre compte des limites de la console (ce qui a déjà été démontré sur plusieurs portages de la sorte). Ce n’est en rien une tare que nous donnons à Nintendo, puisqu’il y a d’excellents jeux sur la console. D’ailleurs, le jeu Wolfenstein II: The New Colossus, en lui-même, reste très bon en soi, mais nous nous sommes principalement attachés à critiquer, positivement et/ou négativement, la qualité du portage puisqu’un test, à la sortie du jeu, avait été publié.