PREVIEW | On a testé FIFA 18 sur Nintendo Switch

Allez, cette fois c’est la bonne ! Après plusieurs occasions manquées sur Wii avec les FIFA All-Play et une mise sur le banc durant toute la vie de la WiiU, la célèbre licence d’EA Sports revient pour conquérir la nouvelle machine de Nintendo : la Switch. Nous y avons joué et vous livrons nos impressions ici.

Alors que nous entrons à peine dans la salle du petit événement presse concocté par Nintendo vendredi dernier, nous apercevons avec un étonnement certain FIFA 18 sur Nintendo Switch. Alors que l’on sait compliquée la relation de Nintendo avec les éditeurs tiers, voilà que la licence la mieux vendue de l’année 2016 est mise à l’honneur et jouable, alors que même certains jeux exclusifs (Metroid Samus Returns, Xenoblade 2) ne l’étaient pas (jouables). Pour ce retour en fanfare, Big N et EA ont souhaité faire les choses en grand, en développant un opus spécialement conçu pour la Switch.

Aucune image de gameplay dévoilée pour l’instant, hormis celle-ci

Compo parfaite

Nous avons pu effectuer quelques matchs avec un nombre très restreint d’équipes (4 pour être exact) et de ce fait nous n’avons pas pu réellement étudier ce nouvel opus dans les moindres détails. Néanmoins, il y a une chose dont nous sommes absolument sûrs : ce FIFA a une bien plus belle gueule que ce à quoi nous pouvions nous attendre. Si nous sommes parfaitement conscients que le jeu ne profitera pas des spécificités graphiques de la version PS4, les rumeurs sur le net tendaient à rapprocher le titre de son homologue PS3 et heureusement, ce n’est pas le cas. Le jeu est situé à une frontière imaginaire entre les deux versions, et se paie le luxe de tourner en 1080p et 60fps en mode TV pour passer en 720p/60fps en mode portable. FIFA 18 sur Switch est donc loin d’être moche et parfaitement fluide. Nous avons uniquement testé le soft en mode TV mais nul doute qu’en mode portable (l’écran étant très beau ET plus petit) le rendu devrait être d’autant plus agréable.

Parce que c’est finalement ce mode-là qui distingue vraiment ce FIFA 18 des autres FIFA 18 (en-dehors de l’absence de l’aventure d’Alex Hunter et du mode club pro) qui vont sortir le 29 septembre. Cette possibilité, enfin, d’emporter l’une des expériences multijoueurs les plus conviviales et prisées du monde n’importe où. Si comme dit plus haut nous n’avons pas pu tester le mode portable, nous avons demandé à la personne en charge de la session de retirer les joy-con du grip afin de voir ce que pourraient donner les contrôles à un joy-con. Est-il vraiment possible de s’improviser un petit FIFA n’importe où avec cette version ? La réponse est oui. Nous avons pu réaliser un match complet sans accroc même si le doute reste permis sur un point : les gestes techniques, normalement actionnables à l’aide du stick droit. Nous avons tout de même posé la question et n’avons malheureusement pas obtenu d’autre réponse que « ah! euh! hum! ah oui! et bien à vrai dire… » donc considérons que c’est mort pour l’instant. Au niveau de la jouabilité, pas de grand changement à signaler sur cette version si ce n’est un rythme de jeu un peu plus rapide qu’à l’accoutumée, sans doute pour accélérer le nombre d’occasions. De toute manière, cet aspect-là du titre change très régulièrement entre juin et septembre, date de la sortie officielle du titre.

Verdict

Etonnamment, et nous sommes les premiers surpris, FIFA 18 sera bel un bien un vrai bon FIFA sur Nintendo Switch, avec néanmoins quelques absences (l’Aventure, le club pro) mais aussi des arguments qui plaident clairement en sa faveur (la portabilité, LE point fort du soft dans cette version). Plus qu’un simple portage, cette version apporte un message d’espoir pour la console de Nintendo : les éditeurs tiers développent sur Switch, et adaptent les plus grosses licences au support. Visuellement ça tient la route, c’est constamment fluide et niveau gameplay la recette fonctionne toujours aussi bien. Reste encore une grosse inconnue : le public sera-t-il réceptif à cette nouvelle version, prévue pour le 29 septembre prochain ?