Fort du succès de son renouveau avec le très apprécié Ghost Recon Wildlands (notre test), la licence d’Ubisoft s’apprête à faire son retour sur nos consoles le 4 octobre prochain, avec un nouvel opus développé par Ubisoft Paris intitulé Ghost Recon Breakpoint (retrouvez notre FAQ qui vous apprendra tout sur le jeu). Pour l’occasion, nous avons été conviés par l’éditeur à une session de preview durant laquelle nous avons pu assister à une présentation du jeu en compagnie de plusieurs développeurs, dont Eric Couzian, le directeur créatif de la franchise. Par la suite, nous avons eu la liberté de le découvrir manette en mains durant pas moins de six heures. De quoi faire le plein d’informations sur ce nouvel épisode donc, sur lequel nous allons vous faire un retour le plus complet possible dans les lignes à suivre. Alors bouclez bien vos ceintures, décollage immédiat pour l’île d’Auroa.
Preview réalisée sur PC durant un évènement organisé par l’éditeur en compagnie d’une partie de l’équipe de développement
Ghosts vs. Wolves
Avant toute chose, une petite remise en contexte s’impose. Les événements de Ghost Recon Breakpoint prennent place sur l’île d’Auroa en 2023, soit quatre ans après ceux de Wildlands. Cette dernière, qui se situe dans le Pacifique Sud, appartient à Jace Skell, le philanthrope millionnaire à la tête de l’entreprise Skell Technology. Après avoir acheté cette île, l’homme a décidé d’en faire un hub dédié à la recherche, au développement et à la production de technologies et d’intelligences artificielles destinées à venir en aide au gouvernement américain. Parmi les principales productions de la compagnie se trouvent notamment des drones et divers équipements militaires. Cependant, le groupe va finir par se retrouver impliqué dans un assassinat politique perpétré avec l’un de ses drones, poussant ainsi l’opinion publique et le gouvernement à se poser des questions sur les réelles ambitions de l’entreprise. Suite à de nombreuses disparitions et à une perte totale de communication avec l’île, la CIA décide de lancer l’opération Greenstone et envoie une escouade de 32 Ghosts afin d’enquêter et de rétablir le contact. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et l’équipe subit une attaque de drones ennemis qui provoque le crash de l’ensemble des hélicoptères. C’est à ce moment-là que débute la première mission du jeu.
Aux commandes de Nomad, le leader de l’équipe et donc le protagoniste que vous incarnerez tout au long de l’aventure, vous devrez tout d’abord tenter de retrouver les membres de votre équipe sur les différents lieux de crash. Bien entendu, cela ne sera pas chose aisée puisqu’il faudra en parallèle se défendre contre les différents assauts menés par les autochtones de l’île, les Wolves, dont le but est de tuer les éventuels survivants de l’attaque. C’est alors que l’on découvre que leur leader n’est autre que Cole D. Walker (Jon Bernthal), un ex-Ghost introduit dans Wildlands avec le DLC Opération Oracle, qui n’hésite pas à assassiner de sang froid l’un de ses anciens compagnons. Parvenant à mettre la main sur une radio, Nomad entre en contact avec une certaine Maria Schulz qui lui donne les coordonnées d’un lieu où se sont réfugiés certains des Ghosts qui ont survécu. Une fois sur place, on découvre alors un camp rebelle secret, Erewhon, où des personnages nous expliquent que les Wolves ont pris le contrôle de l’île afin de pousser Skell Technology à fabriquer des armes pour leur compte.
C’est ainsi que se termine la première mission de Ghost Recon Breakpoint (que vous pouvez également découvrir en vidéo plus bas). Lors de cette preview, nous avons pu découvrir quatre autres missions principales au total. Toutefois, dans l’idée de maintenir la surprise intacte, nous tairons leur contenu. Cela nous a permis de constater que le titre semble bénéficier d’une narration soignée qui n’hésite pas à se développer au sein de multiples cinématiques et phases de dialogues remplies d’informations, nous en apprenant tout autant sur l’île et ses activités que sur Cole, dont le passé a été évoqué à plusieurs reprises lors des missions suivantes. En quelques quêtes seulement, le jeu est parvenu à poser des bases solides et suffisamment captivantes pour nous donner l’envie d’en découvrir davantage. Par ailleurs, il nous a été révélé que les camps tels que celui d’Erewhon nous offrent la possibilité de rencontrer et de discuter avec un certain nombre de personnages secondaires, qui ont tous un background qui leur est propre et que l’on pourra découvrir au fil des différents échanges dans l’aventure.
Nomad, le héros à votre image
Lors de la présentation réalisée en amont de notre prise en main, les développeurs nous ont fait part de leur envie de faire en sorte que chaque joueur puisse avoir son propre style de jeu en parcourant le titre. Sur ce point, on ne pourra que saluer leur réussite, Breakpoint offrant un degré de personnalisation relativement avancé à de nombreux niveaux. Premièrement, s’il n’est pas possible de créer son propre personnage, sachez qu’il est possible de personnaliser l’apparence de Nomad selon plusieurs critères, dont le genre : votre héros peut aussi bien être féminin que masculin. Dans notre cas, nous avons opté pour un personnage masculin dont nous avons pu modifier la forme du visage (parmi une dizaine de modèles pré-établis), la couleur des yeux, la coupe de cheveux, la forme de la barbe mais aussi la couleur de la pilosité faciale. Il est également possible d’ajouter des cicatrices ou des brûlures au visage, probablement dans l’idée de lui donner un air plus dur et impressionnant. Bref, vous l’aurez compris, avec un système assez similaire à celui proposé par la licence The Division, vous pouvez malgré tout rendre le héros du jeu à votre image, ce qui est plutôt appréciable. Quant à ceux qui ne voudraient pas perdre de temps avec ce genre de détails, vous pourrez toujours vous tourner vers le générateur d’apparence aléatoire.
Au fur et à mesure de votre progression et de votre exploration, vous pourrez par la suite pousser cette personnalisation à un autre niveau en débloquant une série de cosmétiques qui vous permettront de modifier la tenue du personnage de la tête aux pieds. Chapeau, t-shirt, mitaines, pantalon et chaussures, tout peut être changé et modifié grâce à la présence de divers motifs et coloris, tout en sachant qu’il est également possible de l’affubler de divers accessoires comme des lunettes ou de la peinture de visage, ainsi que de tatouages. Le plus important étant que tout cela n’a pas pour unique intérêt de faire joli : tous ces éléments peuvent également servir à augmenter votre niveau. En effet, le titre d’Ubisoft se dote d’une véritable dimension RPG grâce à un tout nouveau système de loot et de progression qui implique que chaque élément récupéré possède un niveau approprié. Malheureusement, la session ne nous aura pas permis de constater le niveau d’impact de cette mécanique sur le gameplay. Toutefois, anecdote amusante à noter : si jamais vous possédez un élément de haut niveau qui ne vous plaît pas visuellement parlant, vous avez la possibilité de l’attribuer à votre personnage pour ses capacités sans qu’il ne remplace l’élément que vous portiez préalablement. Vous pourrez ainsi garder l’apparence de Nomad à votre goût tout au long de l’aventure, sans pour autant nécessairement porter des cosmétiques de mauvais goût !
Pour en finir sur ce point, sachez que tout l’équipement disponible bénéficie du même traitement et qu’il est possible de personnaliser toutes les armes que vous trouverez sur le terrain, ou que vous vous procurerez avec l’argent in-game dans la boutique prévue à cet effet dans le hub. Non seulement vous pourrez améliorer les caractéristiques de chacune de vos armes, mais en plus vous pourrez en modifier certaines pièces et en personnaliser l’apparence, toujours dans l’optique d’augmenter le niveau de votre matériel, et donc de votre personnage en général. Pour cela, deux solutions possibles en plus de la boutique : le loot sur la map, ou encore le démantèlement de certains de vos équipements, ce qui vous permettra de récupérer des pièces à crafter ou à implanter sur d’autres armes. Notez qu’il ne faut pas forcément prendre ces mécaniques de gameplay à la légère puisque Breakpoint repose sur un système de progression partagée entre le mode PvE (solo/coop) et le mode PvP. En d’autres termes, toutes les modifications visuelles et caractéristiques que vous effectuerez sur votre personnage et son équipement seront conservées dans tous les modes de jeu. Autant être préparé au mieux pour être en mesure de tout affronter, donc.
À chacun son style
D’une certaine manière, cette diversité se retrouve directement au cœur du gameplay puisqu’à l’issue de la première mission du jeu, on vous demandera de vous spécialiser dans une classe parmi les quatre disponibles. Respectivement intitulées Assaut, Tireur d’élite, Panthère et Médecin, chacune des classes vous proposera d’accéder à des caractéristiques et à des compétences spéciales différentes, toutes destinées à orienter le joueur dans le style d’approche avec lequel il se sent le plus à l’aise. Les noms parlent d’ailleurs d’eux-mêmes. Ceux qui aiment foncer dans le tas et jouer la carte action choisiront Assaut, ceux qui aiment observer et couvrir le terrain à distance choisiront Tireur d’élite, ceux qui aiment la jouer infiltration et discrétion privilégieront Panthère et enfin, ceux qui aiment soutenir leurs équipiers prendront Médecin. Dans notre cas, nous avons opté pour la classe Panthère (en hommage à notre bon vieux Sam Fisher qui nous manque terriblement), qui nous a permis d’obtenir une sorte de grenade fumigène améliorée en tant que compétence spéciale ainsi qu’un spray nous rendant temporairement indétectable par les drones ennemis.
Sachez toutefois que choisir une classe n’est en aucun cas définitif. Si vous souhaitez voguer vers d’autres horizons en cours de partie et tester de nouvelles approches, il vous suffit de vous rendre dans l’un des nombreux bivouacs disponibles sur l’ensemble de la map pour procéder au changement. Ces derniers vous permettront par ailleurs d’améliorer votre expérience de jeu de nombreuses manières. À partir d’un système de ration tout d’abord, qui vous octroie divers boosts temporaires, ce qui nécessitera d’avoir préalablement récupéré ou crafté les ressources nécessaires (plantes, sucre, etc.). Au cours de notre session de jeu, nous avons pu fabriquer un remontant nous ayant permis d’obtenir 20% supplémentaires de résistance aux blessures puis une jauge d’endurance 10% plus efficace, et ce pendant une heure. À noter que ces boosts ne sont pas cumulables, et qu’en consommer un alors que le précédent n’est pas terminé le remplacera. Les bivouacs vous permettront également de crafter tout l’équipement dont vous pourriez avoir besoin (soins, grenades, adrénaline, etc.), d’accéder à votre garage de véhicules et même de choisir l’heure de la journée afin de jouer dans l’ambiance que vous désirez.
Dans la prise en main pure en revanche, tout le monde est logé à la même enseigne, peu importe la classe sélectionnée. Très facile à prendre en main et relativement souple dans l’ensemble malgré la présence de quelques bugs de collisions par moments, Breakpoint n’oppose aucune difficulté et nous permet en quelques minutes seulement d’appréhender la quasi-totalité de ses contrôles et de ses mécaniques, généralement très intuitifs. On appréciera par ailleurs la liberté d’approche proposée par le titre, qui ne semble jamais réellement chercher à nous prendre par la main ou à nous imposer une quelconque contrainte. Il est tout à fait possible d’aborder une mission en toute discrétion ou en fonçant dans le tas tête baissée, à ses risques et périls. Pour cela, on dispose d’une grande panoplie d’armes allant du simple pistolet semi-automatique au Desert Eagle, en passant par le fusil d’assaut, le sniper, le fusil à pompe voire même le lance-roquette. Il y en a pour tous les goûts. Sans oublier les nombreux équipements disponibles et aisément accessibles via une roue des armes, comme des mines de proximité, des grenades, ou encore le drone. De quoi être paré pour tout type d’approche. On notera également la possibilité de passer d’une vue FPS ou TPS en visant avec son arme grâce à la pression d’une simple touche, de quoi adapter son style de jeu à n’importe quelle situation si cela est nécessaire. Autant dire qu’avec tout cela, le confort durant les phases de gunfight est optimal.
Nous avons également pu nous essayer à plusieurs reprises à la conduite de quatre véhicules : une moto, une voiture, un hélicoptère et un bateau. Dans tous les cas, la prise en main se fait instantanément et demeure plutôt agréable. S’il ne s’agit décemment pas du jeu qui propose les phases de conduite les plus impressionnantes et les plus immersives, les progrès réalisés par les équipes d’Ubisoft depuis un titre comme Watch Dogs 2 sont largement notables. On a d’ailleurs pu constater que l’environnement pouvait avoir un véritable impact sur notre conduite et la physique du véhicule, en témoigne cette grande côte boueuse qui a donné bien du fil à retordre à notre petite moto, de même que ces petites et peu profondes étendues d’eau qui n’ont pourtant pas posé le moindre problème avec un gros 4X4. Notons tout de même que contrairement à un Grand Theft Auto par exemple, il demeure impossible de tirer tout en conduisant, même à moto, à moins d’être passager du véhicule. Pas de courses poursuites explosives en vue, donc.
Auroa, une destination de rêve peu fréquentable
Pour ce qui concerne le côté open world de Breakpoint, il faut savoir que l’île d’Auroa offre un cadre de jeu somme toute paradoxal, aussi paradisiaque que dangereux. En tout cas, les environnements prennent des allures très différentes du cadre bolivien proposé par Wildlands. Pourtant, il reste conçu de la même manière : l’île se décompose en plusieurs grandes régions librement accessibles et proposant toutes une ambiance et des mécaniques différentes si l’on en croit les développeurs, chacune gardant une certaine cohérence et se plaçant dans la continuité des autres qui l’entourent. Bien sûr, à l’instar des dernières productions Ubisoft en monde ouvert, si toutes les régions sont accessibles quand bon vous semble, certaines vous demanderont d’avoir un niveau minimum requis sous peine de ne pas faire long feu face aux ennemis qui croiseront votre chemin. En effet, l’univers du jeu se veut relativement vivant et animé, et il n’est pas rare de tomber sur des Wolves en pleine patrouille durant l’exploration. C’est alors au joueur de décider s’il souhaite prendre une bonne dose d’action et ainsi looter de nouveaux équipements, ou s’il préfère se camoufler et/ou prendre la fuite pour éviter l’altercation. Dans le cadre de notre preview, nous n’avions accès qu’à cinq des régions, et nous n’avons malheureusement pas eu le temps de toutes les visiter. Toutefois, nous avons pu traverser des biomes aussi variés qu’impressionnants allant d’une vaste forêt s’étendant sur des kilomètres d’hectares à des zones plus urbanisées et industrielles, en passant par des plages et étendues d’eau d’une grande beauté.
Précisons que le jeu tournait dans des conditions optimales sur une version PC qui, clairement, pouvait se targuer d’avoir un visuel des plus épatants. Durant les cinq heures de jeu que nous avons passé à explorer l’île d’Auroa, nous n’avons constaté aucune chute de framerate, y compris dans les séquences d’action les plus intenses, et nous avons pu admirer durant de longues minutes les nombreux panoramas proposés. On retiendra également particulièrement la qualité des jeux de lumière et des divers effets de réflexion sur l’environnement qui sont tout simplement bluffants de réalisme et qui, associés à la météorologie dynamique, permettent d’instaurer des ambiances particulièrement saisissantes. Parcourir la forêt sous un soleil de plomb puis par la suite sous un temps toujours ensoleillé mais à la fois humide et brumeux change du tout au tout, et Breakpoint n’a sur ce sujet rien à envier à un titre comme Days Gone. À côté de cela, on n’échappe pas aux traditionnels défauts de l’open world, à savoir quelques textures assez moches pour peu qu’on ne les regarde d’un peu trop près ou encore des personnages secondaires et PNJ aux expressions faciales un peu trop figées, mais le tout reste dans la bonne continuité de ce que propose habituellement Ubisoft sur ses productions. On notera tout de même que notre build comportait encore un certain nombre de bugs en tout genre, que les développeurs ont assuré avoir déjà repérés et qui devraient donc avoir disparus d’ici la version finale.
C’est une habitude dans les open world du studio, l’univers du jeu ne manque pas d’activités à faire. Ainsi, le hub est l’endroit où nous pouvons récupérer l’ensemble des quêtes auprès des différents personnages présents et à qui l’on peut parler. En plus des quêtes principales, il sera possible d’effectuer un certain nombre de quêtes d’Auroa, qui permettront d’étoffer le background du jeu et des personnages secondaires concernés, mais aussi des missions de factions, qui consistent à aider les différents groupes de l’île pour obtenir de multiples récompenses. Ces dernières, pas vraiment scénarisées, seront essentiellement destinées à nous permettre d’obtenir du loot et seront surtout journalières, donc régulièrement mises à jour. En accédant à la map, il est facile de repérer à partir d’un code de couleurs combien de missions il nous reste à faire dans chaque région, mais aussi de quel type il s’agit. Une clarté fort bienvenue. Par ailleurs, pour plus de facilité, il sera possible de s’attribuer dans le tableau des expéditions (accessible via le menu ou via un espace dédié dans le hub) trois missions d’un coup, ce qui permettra d’avoir les objectifs de chacune visibles sur notre écran, donc d’éviter les multiples allers-retours dans les menus. À noter, pour les plus allergiques aux ATH chargés, que la pression d’une simple touche permet de faire apparaître et disparaître tous les éléments affichés à n’importe quel moment. Sur ce coup, les développeurs ont pensé à tout, et on les en remercie.
En plus de toutes ces missions, de nombreux objectifs peuvent être réalisés sur l’ensemble de la map, toujours essentiellement dans l’idée d’obtenir un loot de meilleure qualité afin de faire progresser le niveau de son personnage. Le maître mot de Ghost Recon: Breakpoint reste donc l’exploration. Les décors fourmillent de bâtiments visitables dans lesquels il est non seulement possible de récupérer diverses ressources, mais aussi de mettre la main sur des documents nous indiquant l’emplacement d’équipements tels que des armes, que l’on peut ensuite aller récupérer. D’ailleurs, sachez que ce nouvel opus propose aux joueurs un mode Exploration similaire à celui introduit dans Assassin’s Creed Odyssey (notre test) l’année dernière. Une fois activé, ce dernier nous propose de trouver l’objectif uniquement à partir d’une série d’indices, et non plus avec un point clairement indiqué. De quoi contenter les fans d’exploration et de recherche, tandis que ceux qui veulent jouer avec le fonctionnement traditionnel n’auront qu’à activer le mode Guidé.
En escouade, la guerre est plus folle
Comme vous le savez probablement déjà, Breakpoint est un jeu jouable en solo, mais avant tout pensé pour la coopération avec un système permettant la présence de quatre joueurs en simultané. De ce fait, il est fortement recommandé de se prêter au jeu et de parcourir l’aventure avec quelques camarades, car c’est là que le concept de la franchise et ses mécaniques de gameplay prennent tout leur sens. Pour cause, à plusieurs (et idéalement avec chaque joueur ayant choisi une classe différente), la dynamique stratégique s’en retrouve décuplée, chacun devant s’attribuer un rôle et s’y tenir sous peine de mettre toute l’équipe en difficulté. Durant notre session, jouer avec trois de nos confrères s’est révélé être une expérience aussi intéressante qu’amusante puisque le manque de communication ou d’harmonie dans les actions nous a parfois mis dans des situations bien cocasses, tandis que les phases où nos stratégies ont porté leur fruit nous ont provoqué un sentiment de satisfaction certain. Par ailleurs, il est important de noter que bien que l’expérience puisse se faire à quatre du début à la fin, la plupart des options restent locales. Ainsi, des éléments tels que le niveau de difficulté ou le mode de jeu (Guidé ou Exploration) restent individuels à chacun. De plus, dans l’idée d’éviter les rencontres indésirables, le team kill a été désactivé et la progression de la mission ne sera pas bloquée si l’un des joueurs reste à la traîne. Enfin, parmi les autres éléments intéressants en coopération, on peut noter la possibilité de s’échanger des ressources aux différents bivouacs mais aussi de se téléporter à n’importe quel moment sur l’un de nos compagnons, ce qui ne nécessite qu’un très court temps de chargement de trois à quatre secondes tout au plus.
Pour finir, quelques mots sur Ghost War, le mode PvP sur lequel nous avons pu nous essayer durant près d’une heure. Nous ne développerons pas énormément ce point étant donné que vous pouvez d’ores et déjà retrouver notre preview vidéo de la gamescom 2019 sur ce sujet. Toutefois, sachez que nous avons pu découvrir une nouvelle map, appelée PMC Camp, qui fera partie des trois maps disponibles au lancement du jeu. Nous avons également pu essayer en avant-première le mode Sabotage, qui est en fait un mode bombe similaire à ce que propose Counter Strike : l’une des équipes est chargée de poser une bombe sur un point A ou B et l’autre est chargée de l’en empêcher, ou, à défaut, de désamorcer la bombe. Tout aussi efficace et agréable à faire que le mode Élimination, ce mode Sabotage nécessite lui aussi une bonne communication entre les membres de l’équipe ainsi qu’une organisation maîtrisée sur le bout des doigts. Comme vous pourrez le constater dans la vidéo ci-dessous, l’atmosphère est très tendue, mais c’est aussi et surtout terriblement accrocheur. Pour l’occasion, les équipes d’Ubisoft nous ont informé que Breakpoint bénéficiera d’un contenu post-lancement aussi soutenu que Wildlands avant lui, aussi bien pour le PvE que pour le PvP. Avec des nouveautés d’ores et déjà planifiées pour l’automne, l’hiver et l’été, les joueurs bénéficieront à chaque fois d‘une nouvelle mission scénarisée, d’un événement spécial, de nouvelles classes, de l’ajout de nouveaux cosmétiques et équipements mais aussi de nouvelles maps pour Ghost War.
Verdict : Très prometteur !
Nous immergeant dès les premières minutes de jeu dans un monde à la fois riche, beau et vivant mais paradoxalement très dangereux, Ghost Recon Breakpoint nous a paru réellement prometteur. Apportant son lot de nouveautés dans ses mécaniques de gameplay vis-à-vis de Wildlands, il semble avoir pour volonté de nous faire vivre une expérience à la fois similaire et différente, plus aboutie. Ce sont en tout cas les ambitions du studio qui a assuré lors de la présentation vouloir faire plus qu’une simple version améliorée de Wildlands, ce qui s’est plutôt bien ressenti manette en mains. Si l’on met de côté l’aspect survie qui reste finalement très sommaire, Breakpoint possède toutes les cartes pour nous proposer une expérience immersive et captivante, s’adaptant au style de chacun, que l’on conseille toutefois vivement de vivre à plusieurs afin de ne pas passer à côté de l’un des principaux atouts du titre. Quant au mode Ghost War, il s’annonce tout aussi intéressant grâce à son côté nerveux et tendu assez inattendu, même si le manque de contenu risque potentiellement de lui nuire au lancement. Quoi qu’il en soit, on attend ce nouvel opus prévu pour le 4 octobre prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC avec enthousiasme ! Notez que la version Google Stadia sortira quant à elle courant novembre.
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