Preview : On a testé Battleborn sur PS4

Il y a quelques jours, nous avons eu la chance d’être invités à une présentation du jeu Battleborn de Gearbox Software et 2K Games. Un titre haut en couleur à la première personne, clairement axé sur la coopération et le multijoueur. Repoussé il y a quelques semaines, Battleborn est maintenant attendu pour le 3 mai prochain sur PS4, Xbox One et PC.

Nous aborderons cet article en 2 pages : l’une pour la présentation du jeu, la seconde pour le mode multijoueur en ligne..

Page 1 : Présentation
Page 2 : Le multijoueur

Présentation de Battleborn

De la bouche de Randy Varnell, le Creative Director du jeu, Battleborn est un titre qui tire des éléments de nombreux autres genres tels que les RPG, les FPS « habituels » mais également les MOBA, ces jeux d’arènes en ligne.

Le scénario de Battleborn plonge le joueur dans un univers fictif au design aussi coloré que réussi dont les développeurs de Borderlands ont le secret. La dernière étoile de l’univers, Solus, est menacée par un mal mystérieux que seule l’alliance de toutes les factions de héros peut sauver. Ces héros, ce sont les Battleborn, qui seront 25 au lancement mais qu’il faudra débloquer dans le jeu en réalisant des actions spécifiques soit dans le mode Histoire, soit en PvP. Seuls 7 d’entre eux seront débloqués par défaut.

Le système Helix

Ces 25 héros auront une marge de progression du niveau 1 au niveau 10 grâce à l’expérience engrangée dans n’importe quel mode de jeu et permettant également de les personnaliser. Dans chaque partie ensuite, le système Helix fera également progresser un niveau compris entre 1 et 10 et proposera au joueur de choisir entre deux évolutions possibles à chaque passage de niveau, boostant les capacités, pouvoirs et la puissance de votre héros. Ces évolutions apporteront des améliorations pour les 3 pouvoirs différents que possède chaque avatar en augmentant les points de dégâts ou la zone d’impact.

Tous ces personnages disposent d’un gameplay qui leur est propre tant les développeurs se sont creusés la tête pour proposer des combattants aux capacités et pouvoirs très différents. Citons par exemple Rath, un garde d’élite aux deux lames affûtées, Miko, le botaniste de combat coiffé d’un champignon et très utile pour servir de soigneur, ou encore Montana, le militaire au minigun plus gros que lui. Des spécificités qui seront sans nul doute à étudier lors de la sortie de la version finale tant ce Battleborn est taillé pour le jeu en coopération (en ligne jusqu’à 5 ou écran partagé) et où il faudra composer une team homogène pour progresser dans le scénario ainsi qu’en ligne. C’est de ce côté là que l’on retrouve l’essence des jeux compétitifs où l’équipe doit rassembler un préposé aux soins, une grosse brute et un attaquant à distance par exemple.

Les héros Montana et Rath

Graphiquement, difficile de qualifier ou comparer Battleborn tant la direction artistique façon « dessin animé » est unique. Mais une chose est sûre : le charme opère. Une sensation bien aidée par une très bonne fluidité, nécessaire dans ce type de jeu où les combats se transforment rapidement en « bagarres générales » un peu fouillis.

> Page 2 : Multijoueur

Les modes multijoueurs compétitifs

Comme indiqué dans la première partie, Battleborn est clairement axé multijoueur même s’il est évidemment possible de jouer en solo. Outre l’histoire qui peut se jouer en coopération jusqu’à 5, les développeurs nous ont également concocté 3 modes de jeu en ligne. Nous allons passer brièvement les 2 premiers en revue, puis nous nous attarderons sur le troisième, le plus original, auquel nous avons pu jouer.

• Mode Destruction

Pour ce premier mode, les développeurs n’ont rien révolutionné puisqu’ils se sont inspirés d’un mode bien connu de tous ceux qui jouent en ligne et que l’on peut bien souvent appeler « Capture ». Chaque équipe de 5 héros maximum a pour mission de capturer et conserver certains points précis de la map.

• Mode Fusion

Il s’agit là d’un mode un peu plus original et propre au jeu puisque le but des héros sera de guider le plus de sbires (de petits bots) possible vers le centre de la map pour qu’ils s’y suicident dans l’incinérateur. Chaque sbire rapportera des points et l’équipe gagnante sera celle qui en possédera le plus à la fin du temps imparti.

• Mode Incursion

Révélé il y a quelques jours à peine, c’est à ce mode Incursion que nous avons pu jouer pendant quelques heures, l’occasion de vous en dire un peu plus et cela tombe bien puisqu’il est selon nous, le mode le plus intéressant des trois proposés.

Le principe est un peu complexe à expliquer mais se comprend assez vite une fois en jeu. La map est séparée en deux parties, l’une pour chaque camp. Le but de votre équipe est d’avancer vers le camp ennemi et d’y détruire les deux sentinelles (unités mécaniques) qui s’y trouvent. La première se situe vers le milieu de la map tandis que la seconde se situe directement chez les adversaires. Evidemment, ces derniers ont le même objectif que vous.

Là où ce mode devient intéressant, c’est que les héros de chaque équipe ne sont pas seuls. Des vagues de sbires sont lancées à intervalles réguliers vers le camp ennemi et ont pour but de désactiver les boucliers des objectifs ennemis. Vous avez donc de nombreuses missions simultanées : escorter vos sbires, tuer ceux de l’ennemi, défendre votre base et attaquer les sentinelles une fois leur bouclier enlevé. Des éclats peuvent être ramassés sur la map et constituent votre monnaie de la partie. On retrouve ici le principe des Tower Defense puisque cet argent vous permet d’améliorer vos tourelles défensives sur 3 niveaux ou de faire appel à des robots supplémentaires un peu plus résistants que les simples sbires. Il faudra d’ailleurs jouer de timing pour que ces robots s’intègrent au flux discontinu des sbires et éviter qu’ils aillent seuls au combat.

Enfin, des mercenaires « neutres » sont présents à plusieurs points de la map. Si vous en venez à bout, vous pourrez alors les engager à vos côtés jusqu’à ce que leur mort s’en suive. Cette option n’est véritablement pas à prendre à la légère car ces derniers sont très puissants et utiles pour repousser les lignes ennemies et faire progresser les vôtres.

Un autre point concerne la mort des héros puisque s’il y a bien un respawn, celui-ci s’allonge en temps au fur et à mesure que vous mourrez. Si vous vous faites tuer de nombreuses fois, il vous faudra patientez jusqu’à 45 secondes pour revenir en jeu. Il arrive même que tous les héros d’une équipe soient en cours de réanimation, ce qui offre une véritable chance de progresser pour l’équipe d’en face. Il faut donc avoir l’œil sur votre barre de vie et ne pas hésiter à vous téléporter à votre base pour reprendre du poil de la bête.

Il y a deux manières de remporter la victoire, soit en détruisant les deux objectifs ennemis en premier, soit en les affaiblissant le plus possible au terme des trente minutes que durent la partie.

Un héros face à une sentinelle dans le mode Incursion

Un mode Incursion très original donc, que nous avons véritablement apprécié malgré quelques héros bien supérieurs aux autres au moment de notre test. Gearbox réalise cependant des ajustements à ce sujet pour les équilibrer d’ici à la sortie du jeu le 3 mai prochain. On regrette par contre que Gearbox n’ait pas développé cette partie avec plus de modes de jeux, même plus « basiques », car il faudra se contenter uniquement de ces trois là.