Preview : On a testé Warhammer: End Times – Vermintide

Un peu moins de 24h avant le lancement de la gamescom, nous avons eu l’occasion de pouvoir poser les mains sur Warhammer: End Times – Vermintide, actuellement en cours de développement du côté de chez Fatshark. C’est donc à quelques pas du Koelnmesse qu’une partie de l’équipe en charge du jeu nous a donné rendez-vous, afin de nous présenter plus en détails leur future production et nous laisser massacrer quelques Skaven, cette race de monstres peu accueillante qu’il va falloir éradiquer au cours de l’aventure.

À moins d’avoir vécu dans une grotte les 10 dernières années, vous avez probablement déjà entendu parler de Warhammer, ce célèbre jeu de figurines qui, depuis sa création, s’est diversifié sur de nombreux supports. Pèle-mêle, on y trouve des romans, des comics, des jeux de société et aussi de nombreux jeux-vidéo dont la qualité oscille d’un titre à l’autre. Aujourd’hui, la licence fait son apparition sur PS4 et Xbox One « Pour le plus grand plaisir des fans ? » nous demanderez-vous. Eh bien, si il est encore un peu tôt pour donner une réponse ferme et définitive, on peut malgré tout vous dire que le jeu s’appuie déjà sur de solides bases.

Si Warhammer: End Times – Vermintide tend vers le FPS au premier abord, le terme « shooter » ne prend ici pas tout à fait son sens. En effet, on est d’avantage dans l’optique d’un jeu que l’on pourrait qualifier de FPM (First Person Melee) tant les attaques au corps à corps sont omniprésentes dans le gameplay. Chaque personnage (Il y en a 5 en tout, chacun représentant une race disposant de ses propres spécificités) peut alors utiliser une arme de mêlée ainsi qu’une arme à moyenne ou longue portée. Durant notre session, nous avons pu incarner l’elfe et le chasseur de sorcières. De ce fait le premier a pu utiliser un combo de deux dagues accompagnées d’un arc, le deuxième employait une rapière doublée d’une arme à feu. Si chaque personnage peut utiliser des armes qui lui sont spécifiques, cela implique qu’ils ne se joueront pas tout à fait de la même façon, surtout quand on sait que d’autres avatars, comme la sorcière, peuvent lancer des sorts de feu par exemple.

Cependant, le gameplay dans sa forme est le même pour tous. On dispose donc d’attaques simples, d’attaques chargées, on peut sauter, se protéger et même effectuer des contres, à utiliser avec sagesse en cas d’assaut ennemi, car ils sont comptés et ne peuvent pas être utilisés plus de 5 fois à la suite sans attendre d’être rechargés, Dans l’ensemble, le jeu mise énormément sur son aspect co-opératif. Une équipe de 4 joueurs se retrouve sur une map et doit en atteindre le bout. Mais sur chaque map se trouvera des quêtes annexes qui pourront relever le niveau de difficulté de manière significative. Ce sera aux joueurs de voir s’ils préfèrent prendre des risques afin de remporter des bonus (sous forme de loot et d’expérience) ou bien si ils préfèrent passer à côté afin de finir sain et sauf.

Il y aura bel et bien une histoire dans ce Warhammer: End Times – Vermintide. D’ailleurs, le titre annonce en quelque sorte la couleur puisque si l’on se retrouve dans l’univers de Warhammer, le scénario se déroule dans une sorte de cadre apocalyptique qui changera à jamais l’univers de la licence. Mais elle sera surtout présente pour servir le background du jeu et permettre au joueur d’être plus impliqué. A voir si l’on ne tient pas finalement là, la plus grande faille du jeu. En gros, le jeu consiste à enchaîner des maps et à retourner à l’auberge quand bon nous semble pour améliorer son équipement et prendre une pause avec son équipe.

Si les développeurs parviennent à offrir des missions suffisamment variées et des maps accrocheuses, la replay-value sera largement au rendez-vous et le jeu devrait alors offrir aux joueurs le type de divertissement qu’ils recherchent, à savoir : Soit des parties courtes, afin de jouer occasionnellement et améliorer son personnage, soit de longues après-midi de jeu pour s’entraîner avec sa team et réaliser les missions les plus périlleuses. Dans tous les cas, avec sa direction artistique soignée et son ambiance digne d’un pur roman d’heroic fantasy (univers Warhammer oblige), on tient pour l’instant un titre très prometteur avec un fort potentiel. On espère que la partie technique du jeu sera retravaillée d’ici là, car si les graphismes sont plutôt sympathiques, notamment grâce à la direction artistique de qualité, ils manquent un peu de profondeur par moments et de détails, surtout lorsqu’il s’agit des textures du décor.

Verdict : Convaincant 

Bien que nous n’ayons pas pu nous essayer à la mouture PS4 (les développeurs nous ayant assuré que cette version serait proche de la version PC), notre ressenti est positif pour l’instant. Ce Warhammer: End Times – Vermintide offrira un divertissement de qualité aux joueurs occasionnels là où les amateurs y trouveront un titre terriblement chronophage tant les parties entre amis peuvent s’avérer intéressantes, intenses et terriblement fun il faut l’avouer. Espérons que les développeurs réussiront à transformer l’essai en proposant une formule qui saura scotcher les joueurs à leur console, car avec un univers aussi riche et solide, nul doute que le succès sera au rendez-vous.